Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a rendu hommage hier à Alger aux reporters photographes, les qualifiant de «déclencheurs d'émotions».
Le photographe de presse est «capteur de mémoire et d'histoire mais aussi déclencheur d'émotions», a indiqué le ministre de la Communication, lors de l'hommage consacré par le quotidien El Moudjahid à des reporters photographes, à la veille de la Journée nationale de la presse, célébrée le 22 octobre.
Prés d'une vingtaine de photographes de presse ont ainsi été honorés symboliquement, dont certains à titre posthume, pour la qualité particulière et la richesse de leur parcours. Pour avoir été la première photographe femme à fouler la pelouse d'un stade en couvrant la coupe d'Afrique des nations (CAN) à Annaba en 1990, Fatima Belmokhtar s'est vue remettre une distinction honorifique des mains du ministre.
Le défunt père et fille Mokhnachi Lazhar et Lilia ont été distingués, quant à eux, à titre posthume, par l'ancien ministre de la Communication, Lamine Bechichi qui a remis la distinction à l'épouse et mère des photographes disparus, ayant exercé respectivement aux quotidiens Liberté et Horizons.
A titre posthume également, Saci Haddad a été distingué à travers son fils qui s'est vu remettre l'hommage symbolique par le président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel, Miloud Chorfi.
Avec 40.000 clichés amassés en 40 ans de carrière, Ali Boukhanoufa n'a pas manqué de figurer dans la liste des photographes ayant et continuant à faire les beaux jours de cette profession en Algérie.
Les photographes Louiza Djedaïdia, Lyès Meziani, Mahrez Amrouche, Said Sellami, Ahmed Ferroukh, Adda Bendhiba, Hadj Ali Boutiba, Mohamed Kouaci, ont également été honorés à cette occasion.
Il en a été de même pour Nouredine Ziani, Abdelkader Yacef, Madjid Nait-Kaci, Ali Hafied, Mohamed Tewfik Benmostefa, Saâd Gaat et enfin Ahmed Ferrah.
A noter que pour la circonstance, le quotidien à l'origine de l'initiative a édité une revue retraçant le parcours de chacun des noms distingués et intitulée «Zoom sur les reporters-photographes, les maîtres du temps».
Activité des chaînes de télévision privées «Il y aura du nouveau» dans les prochains jours
Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a affirmé hier à Alger, qu'il allait y avoir «du nouveau» dans les prochains jours s'agissant de l'activité des chaînes de télévision privées en Algérie.
«Nous sommes en train d'étudier le sort des chaînes de télévision privées activant en Algérie et il y aura du nouveau à ce sujet dans les prochains jours», a déclaré le ministre en marge du forum d'El Moudjahid, rappelant que sur les 43 chaînes existantes, 5 d'entre elles seulement disposent de bureaux agréés.
Interrogé sur la fermeture de la chaîne de télévision privée El-Watan TV, à la suite des propos tenus par l'ex-chef de l'Armée islamique du salut (AIS), Madani Mezrag, le ministre a rétorqué: «L'affaire est entendue. Je n'ai rien à commenter pour ne pas relancer la polémique».
Interpellé, par ailleurs, sur la polémique ayant suivi le choix de baptiser la nouvelle maison de la presse de Tizi-Ouzou du nom du défunt journaliste Malik Ait Aoudia, le ministre a affirmé que ce choix «a été arrêté après avoir discuté avec les représentants de la profession de la wilaya».
«C'est tant mieux qu'il y ait ici et là quelques protestations et des voix qui contestent, cela démontre qu'on est en démocratie», a-t-il affirmé, notant le «mérite» de M. Ait-Aoudia, qui «a beaucoup fait pour l'image de l'Algérie», pour que son nom soit porté au fronton de la nouvelle structure.
«Le plus important, c'est le contenu (...).
Je serai heureux d'écouter les journalistes sur des questions d'éthique et de professionnalisme et c'est cela le plus important», a-t-il poursuivi, avant de relever que «toutes les wilayas n'ont pas eu la chance» d'être dotées de ce type d'édifices.
(APS)
