Le Premier ministre britannique, David Cameron a annoncé la tenue mardi d'une rencontre internationale à Londres pour discuter «des sanctions possibles» que les pays occidentaux imposeraient contre «des citoyens russes» dans un contexte d'escalade de pression en Ukraine, afin d'inciter la Russie à retirer ses forces de Crimée.
«La Grande-Bretagne envisage d'imposer des sanctions contre une liste de citoyens russes si la Russie refuse d'établir un groupe de contact et d'entamer des dialogues avec l'Ukraine», a déclaré lundi le Premier ministre britannique David Cameron.
«Ces sanctions incluront des gels d'avoirs et des interdictions de visas», a ajouté M. Cameron. «Nous collaborons étroitement avec nos partenaires américains, européens et internationaux pour préparer une liste de noms, et ces sanctions feront l'objet d'une rencontre qui aura lieu demain (mardi) à Londres avec nos partenaires internationaux clés», a souligné le Premier ministre britannique.
Les mesures de sanctions «pourraient être appliquées dans quelques jours, tout dépendamment si la Russie établit un groupe de contact et entame un dialogue avec l'Ukraine», a-t-il précisé.
Le Premier ministre britannique et le président russe Vladimir Poutine avaient exprimé leur souhait, lors d'un entretien téléphonique dimanche soir, de trouver une solution diplomatique à la crise en Ukraine. La tension en Ukraine est montée d'un cran notamment après la destitution du président Viktor Ianoukovitch.
La crise a pris une nouvelle tournure lorsque le Parlement local de Crimée, dominé par des pro-russes, a demandé jeudi dernier au président russe Vladimir Poutine le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie et annoncé l'organisation d'un référendum le 16 mars pour le valider.
Les électeurs auront le choix entre un rattachement à la Fédération de Russie ou une autonomie nettement renforcée.
