Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa a préconisé mardi à Alger la création d'une "académie des sciences de l'histoire" chargée de l'examen de l'histoire de l'Algérie, de la guerre de libération nationale en particulier.
"Une réflexion doit être engagée autour de la création d'une académie des sciences qui s'intéresse à l'étude de l'histoire de l'Algérie et des autres pays", a soutenu M. Ould Khelifa qui s'exprimait à l'occasion de deux conférences animées par Adelmadjid Chikhi, directeur des Archives nationales et Amar Belkhodja, chercheur.
La Révolution du 1er novembre 1954 "nécessite de profonds débats pour mieux saisir son impact géographique", a-t-il ajouté soulignant que les historiens doivent s'attarder sur ses différentes étapes en vue de les archiver comme "source de rayonnement et d'immunité pour la nation".
M. Ould Khelifa a estimé dans ce sens que l'écriture de l'histoire relève d'un travail scientifique et de recherche.
Pour sa part, le conférencier Abdelmadjid Chikhi est revenu sur la déclaration du 1er novembre "qui a mis en avant les valeurs qui caractérisaient les dirigeants de la Révolution" alors que le chercheur Amar Belkhodja a parlé des moyens de répression utilisée par le colonialisme français notamment depuis 1956, années ou la "torture et l'exécution des Algériens avaient été instituées et pratiquées par des professionnels".
Il a souligné dans ce cadre que depuis juin 1956 (date de l'exécution du chahid Ahmed Zabana) 2010 arrêts de mort ont été rendus dont 210 ont été exécutés à Alger, Oran et Constantine.
(APS)
