Le Front des forces socialistes (FFS), a réaffirmé, vendredi à Tizi-Ouzou, sa solidarité avec le peuple palestinien dans sa lutte pour sa liberté.
Mohamed Nebbou, qui intervenait, devant des cadres, élus et militants de son parti et en présence d’une délégation palestinienne conduite par le conseiller de l’ambassadeur de Palestine en Algérie, Haythem Amayeri, à l’occasion de la célébration du 61ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, a souligné que cette célébration ne saurait se faire sans "rappeler à la face du monde l’injustice et l’apartheid que subissent au quotidien, nos frères palestiniens".
Le FFS a voulu faire de cette rencontre "une halte de solidarité avec le combat du peuple palestinien pour sa liberté", a ajouté M. Nebbou.
"Comment ne pas soutenir les Palestiniens dans leur lutte pour leur indépendance alors que l’Algérie a toujours défendu le droit des peuples à la liberté et à l’autodétermination", a-t-il ajouté.
Le premier secrétaire national du FFS a dénoncé le "colonialisme de l’Etat sioniste qui rejette toutes les résolutions de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et qui continue à bénéficier de l’impunité que lui assurent des puissances impérialistes".
De son côté, le conseiller de l’ambassadeur de la Palestine en Algérie, Haythem Amayeri, a retracé dans son intervention, le long combat de son peuple, pour son indépendance, rendant un vibrant hommage à l’Algérie pour sa position immuable vis-à-vis de la cause palestinienne, "une solidarité totalement désintéressée, sans attendre une quelconque contre partie, ce qui n’est malheureusement pas le cas de certains pays arabes", a-t-il déploré.
Il a précisé que le peuple palestinien qui combat pour sa liberté, s’inspire de la guerre de libération algérienne contre le colonialisme français. "Et parce que notre exemple est votre glorieuse guerre de libération, nous sommes certains de gagner cette guerre contre le colonialisme sioniste", a-t-il déclaré ajoutant que son pays œuvre aussi pour le renforcement de l’unité entre Palestiniens, et pour avoir le statut de membre à part entière au sein de l’Organisation des nations unies (ONU).
(APS)
