Le conseiller à la présidence de la République, Kamel Rezag-Bara, a estimé samedi que le terrorisme et l'extrémisme violent comptaient parmi les défis sécuritaires majeurs auxquels l'Algérie était confrontée, notamment avec la recrudescence de ce phénomène.
Lors d'une conférence qu'il a animée à l'occasion des travaux de l'Université annuelle du parti Tadjamoue Amal El Djazaïr (TAJ), M. Rezag-Bara a affirmé que «le terrorisme et l'extrémisme violent constituent la plus grande menace pour l'Algérie», ajoutant qu'après 10 ans de menace terroriste, l'Algérie «est confrontée aujourd'hui au terrorisme transfrontalier». Dans ce contexte, il a mis en garde contre l'instrumentalisation de certaines revendications d'ordre social visant à déstabiliser le pays, soulignant l'impératif de prendre ces questions en considération d'autant que l'approche algérienne de traitement et de lutte contre ce genre de menaces «a toujours été politique, en rejetant l'ingérence étrangère et l'internationalisation».
M. Bara a rappelé, en outre, le rôle de l'Algérie dans le règlement de plusieurs conflits, insistant notamment sur ses efforts pour le règlement de la crise au Mali et en Libye, outre sa contribution à l'amélioration de la situation en Tunisie.
