La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem a insisté jeudi à Alger sur la nécessité de lutter contre les phénomènes attentatoires aux enfants, dont les enlèvements, ce qui implique un sens élevé de civisme et un retour aux valeurs intrinsèques de la société algérienne.
Mme Meslem, qui présidait une journée de sensibilisation à la violence et la maltraitance de l'enfance, organisée à l'Ecole supérieure de journalisme, a appelé à la consécration de la protection de l'enfant des risques qui le guettent, qui relève de la responsabilité de tous. L'Algérie «a franchi de grands pas» dans ce sens, a-t-elle rappelé.
L'Algérie qui a adopté toutes les chartes et conventions relatives à la protection de l'enfant «s'est engagé à enrichir et à actualiser son arsenal juridique, selon les exigences de chaque étape», a-t-elle estimé.
La loi sur la protection de l'enfance adopté en juillet dernier par le Parlement constitue un autre jalon dans «pour renforcer l'investissement de l'Algérie dans l'élément humain, l'enfant en particulier», à travers 150 articles, incluant de nouveaux outils juridiques pour lesquels «le secteur de la solidarité œuvre à créer un climat propice à leur application, en coordination avec les acteurs de ce domaine, dont le mouvement associatif, a-t-elle dit.
La stratégie du ministère de la Solidarité nationale repose sur la coopération avec le ministère des affaires religieuses, «en adoptant un discours religieux modéré», la société civile et les medias à travers «l'envoi de messages basés sur les valeurs intrinsèques de la société algérienne».
