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Article 88 de la constitution, groupe des 19, gaz de schiste : Préserver l’Algérie des aventuriers et des périodes de transition et d’instabilité

Publié par Kamel Cherif le 08-11-2015, 12h36 | 138
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Ceux qui avaient appelé à l’application de l’article 88 de la Constitution ne diffèrent pas, semble-t-il, du Groupe des 19.

A l’évidence, ces sorties médiatiques font les choux gras de la presse, mais il ne faut perdre de vue que l’Algérie et les intérêts suprêmes du peuple doivent être mis au-dessus de toutes les considérations et surtout préservés des intérêts partisans et personnels.

Ceux qui avaient demandé l’application de l’article 88, il y a trois années, avaient alors prétexté la maladie du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Or, le chef de l’Etat a reconnu qu’il était malade sans que cela ne l’empêche de gérer les affaires de l’Etat. Mieux encore, il reçoit des chefs d’Etat et de gouvernement. Tous ceux qui ont été reçus par le Président Bouteflika n’avaient rien trouvé à redire.

C’est le cas du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius qui avait déclaré, après l’audience que lui avait accordé le Président Bouteflika, qu’il était «toujours frappé par la profondeur de l’analyse du Président» et qu’il était «frappé aussi par l’alacrité de son raisonnement extrêmement intéressant».

Le président français, François Hollande, avait tenu les mêmes propos. Il en est de même pour le président turc, Tayyip Erdogan, lors de sa visite effectuée en Algérie.

Bien avant le Groupe des 19, la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) avait déjà appelé à la mise en place d’une période de transition, sachant que l’Algérie avait déjà souffert de ces périodes de transition et d’instabilité durant les années 1990. Il aura fallu des efforts colossaux, après la venue du Président Bouteflika, pour réhabiliter les institutions de la République.

Aujord’hui, il s’agit de préserver ces acquis et surtout la stabilité retrouvée du pays. Une stabilité recouvrée au prix forts de sacrifices de plusieurs vies humaines. Il faut également relever que le Président Bouteflika a été élu par le peuple et ne devrait rendre compte qu’à ses électeurs, c’est-à-dire le peuple algérien.

Mieux encore, les partis représentatifs, notamment le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) se sont démarqués de toutes ces «initiatives» pour apporter leur soutien indéfectible du Président.

Le Président Bouteflika avait répondu, dans un message le 5 juillet dernier, à ceux qui espèraient aller vers une période de transition.

«En ce qui me concerne, je m’attellerai à accomplir ce devoir avec l’aide de Dieu, conformément au mandat que m’a confié la majorité de notre peuple (…) Vous avez été nombreux à m’interpeller pour que je poursuive la mission dont vous m’aviez déjà honoré trois fois. J’ai répondu à cet appel, acceptant ce sacrifice, malgré ma condition physique actuelle pour laquelle je remercie Dieu, pensant aussi au sacrifice suprême consenti par mes valeureux compagnons tombés au champ d’honneur, dans les rangs de l’Armée de libération nationale».

Il s’était également adressé à l’opposition en ces termes : «C’est-là le message que j’adresse en ce jour de communion nationale à la classe politique du pays et au premier chef, aux acteurs de l’opposition à laquelle j’exprime ma considération. (…) En effet, dans le respect de la déontologie démocratique, l’opposition est dans son rôle, tout comme sera dans son rôle la majorité qui a porté mon programme durant la campagne électorale et à laquelle il revient de le promouvoir aujourd’hui dans le cadre du débat démocratique, pour semer l’espoir et pour soutenir l’effort».

En d’autres termes, l’Algérie doit être préservée des calculs des uns et des autres car le peuple a besoin de sérénité et de stabilité.

Kamel Cherif

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