
La Commission nationale libyenne des droits de l'homme a condamné la fermeture par les autorités tunisiennes des postes frontaliers terrestres suite à l'attaque terroriste ayant ciblé le bus de la garde présidentielle la fin du mois dernier.
Dans un communiqué, la commission a estimé que cette décision constitue «une violation flagrante du droit humanitaire international», rappelant les incidences d'une telle décision qui est contraire aux «conventions signées entre les deux pays» sur le déplacement des personnes notamment pour des soins.
La commission a estimé par ailleurs que la décision ne s'inscrit pas dans le cadre des mesures préventives prises par la Tunisie en matière de lutte antiterroriste, mais vise «plutôt les personnes fuyant des milices terroristes dans l'ouest de la Libye».
La commission a toutefois exprimé sa solidarité avec le peuple tunisien rappelant la souveraineté des autorités tunisiennes et son droit de prendre toutes les mesures sécuritaires nécessaires pour la lutte contre le terrorisme.
Les autorités tunisiennes avait décidé de fermer leurs frontières terrestres avec la Libye pour 15 jours suite à l'attentat terroriste contre un bus de la garde présidentielle le 24 novembre dernier à Tunis.
Par ailleurs, des mesures ont été prises concernant le contrôle au niveau des frontières, des ports et des aéroports.