Le tribunal correctionnel de Larbâa, à l’est de Blida, a prononcé jeudi une peine de 18 mois de prison ferme à l’encontre de huit (8) personnes impliquées dans des actes de violences perpétrés durant la semaine écoulée, dans la cité de Sidi Hammad, dans la commune de Meftah.
Les prévenus ont été poursuivis pour les chefs d’inculpation de "port d’armes prohibées et participation à un attroupement", alors qu’ils ont été acquittés du chef d’accusation de "menace avec agression", conformément à l’article 287 du code pénal.
La représentante du parquet avait requis une peine de quatre (4) années dÆemprisonnement à l’encontre de chacun des accusés.
Lors de leur audience devant le juge Diboune Mohamed, les prévenus ont rejeté toutes les accusations portées contre eux dans le PV de la police judiciaire, relevant de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Meftah.
La défense a tenté, pour sa part, de disculper les mis en cause en évoquant l’absence de preuves. L’affaire consiste en des actes de violence, avec l’utilisation d’armes blanches, perpétrés trois (3) jours durant, à la cité des 3.555 Logements de Sidi Hammad, suite à un différend entre des jeunes parmi les anciens résidants de la cité et de nouveaux résidants, relogés dans la cadre de l’habitat social.
Les forces de sécurité de la wilaya (police et Gendarmerie nationale) sont intervenues pour rétablir l’ordre, avant de faire l’objet de jets de pierres, de la part des jeunes des cités en conflit, causant des blessures à six(6) hommes de l’ordre, avait indiqué, auparavant à la presse, le procureur général près le tribunal de Larbâa, Ghemari Abdallah.
Il a fait part également de l’arrestation de 32 individus et d’un mineur dans cette affaire, pour leur implication dans "des troubles publics, attroupement non autorisé, port d’armes prohibées et agression d’éléments de l’ordre public durant l’exercice de leur fonction".