Alger est la capitale africaine par excellence à la faveur de la réunion des chefs de police africains se pour entériner les textes juridiques relatifs au lancement du Mécanisme de coopération policière africaine (Afripol). En ce sens, la coopération policière au niveau africaine a été inévitablement abordée et largement débattue à l’occasion de cette conférence, est organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Du fait de l’expérience et du savoir-faire dont jouit la police algérienne et des moyens modernes dont elle dispose, la DGSN a été choisie pour organiser cette rencontre qui permet par ailleurs d'approfondir les discussions et les concertations sur divers questions policières.
Compte tenu de la conjoncture actuelle et de la situation que connait le continent, les services de police d’Afrique sont appelés à coordonner davantage leurs efforts et d'examiner les meilleures approches permettant des actions efficaces et efficientes. Il faut relever que l’Algérie forme des policiers de plusieurs pays d’Afrique, ce qui dénote de toute son expérience en la matière.
La police algérienne qui a payé un lourd tribut lors de la décennie noire, a gagné en expérience dans le domaine de lutte antiterroriste mais aussi contre la criminalité en tous genres. En ce sens, elle demeure une référence pour la police africaine et arabe, sachant que plusieurs séminaires régionaux et internationaux ont été organisés par la DGSN.
Ainsi, en pus de l’expérience dont elle peut s’enorgueillir, la police algérienne a toujours plaidé pour une coopération et une conjugaison d’efforts avec les polices d’autres pays africains dans la mesure où la sécurité des biens et des personnes commence par le contrôle draconien et la sécurité des frontières.
Cette rencontre qui réunit les chefs de la police du continent aura permis aussi de se concerter sur les voies et moyens à même de perfectionner davantage la convergence des perceptions et des stratégies. C’est ainsi que la lutte contre tous les maux touchant les sociétés africaines, notamment la drogue et les stupéfiants pourraient être combattus de manière efficace.
Les narcotrafiquants étant en relation direct avec les groupes terroristes, la lutte contre la drogue vise à tarir les sources de financement de ces groupes criminels qui pullulent dans des régions déterminés du continent. Une situation aggravée par l’instabilité que connaissent certains pays qui sont en guerre, mais aussi par la circulation d’armes provenant de la Libye notamment.
Pour rappel, l’Algérie avait accueilli la conférence régionale d'Interpol, à Oran en septembre 2013 et avait participé aussi à la 82e Assemblée générale d'Interpol en Colombie, avec une délégation conduite par le Directeur générale de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel. C’est dire la place de choix dont jouit l’Algérie au sein de la famille policière mondiale.
Kamel Cherif
