La réunion régionale sur l'accélération du dépistage du VIH dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) pour atteindre l'objectif 2016-2020, a été sanctionnée par la «Déclaration d'Alger».
Les participants à cette rencontre sanctionnée par cette déclaration portant sur plusieurs recommandations, ont souligné la nécessité «pour les pays de la région MENA de s'engager pour atteindre l'objectif 90-90-90 qui vise à s'assurer que d'ici à 2020, 90% des personnes vivant avec le VIH connaîtront leur statut, 90% d'entre elles recevront un traitement antirétroviral et 90% des personnes recevant ce traitement antirétroviral auront une charge virale indétectable. A travers cet engagement qui s'étale sur les cinq années à venir (2016-2020) et qui s'inscrit dans le cadre de stratégie mondiale de lutte contre le sida, l'ensemble des pays pourront atteindre l'objectif «zéro prévalence» à l'horizon 2020/2030. Les recommandations seront soumises aux ministres de la santé de la région MENA qui devront les soumettre à leur tour au sommet des ministres de la Santé de l'Union africaine (UA), prévu en avril 2016, puis à l'assemblée générale de l'ONU, prévue en mois de juin prochain. Parmi les recommandations de la Déclaration d'Alger, l'utilisation des réseaux sociaux entre les malades et la société civile pour l'échange d'informations sur les sujets à risque dont les professionnels du sexe et les toxicomanes et la recherche de nouveaux moyens de financement dans le cadre du partenariat. Les participants ont souligné également la nécessité de développer les stratégies nationales pour renforcer le dépistage précoce et relancer le rôle de la société civile et des ONG.
