Une chronique (parmi d’autres) signée Jean-Pierre Robin (Libres échanges) parue dans le quotidien français « Le Figaro » dans sa livraison du lundi 4 janvier 2016 porte cette question-titre : « Qu’avons-nous fait de la manne pétrolière ? Des kilomètres en plus ».
Suivie cette assertion-chapeau : « La France utilise plutôt mal les cadeaux qui lui sont tombés du ciel ». Voici quelques extraits-clés de la chronique en question et qui donnent avec une certaine précision (chiffres à l’appui…) les retombées bénéfiques …Pour un pays consommateur-acheteur comme la France, de la chute libre du prix du pétrole : « …L’effondrement des cours de l’or noir constitue, à lui seul, une manne au sens strict du terme : les Hébreux appelaient ainsi « la nourriture tombée du ciel » que leur envoyait L’Eternel pendant les quarante années qu’a duré la traversée du désert et la sortie d’Egypte.
En 2015, la manne énergétique (la baisse du pétrole et du gaz) a représenté une économie de 18,8 milliards d’euros pour la France, et même de 28 milliards si on prend pour référence la facture acquittée en 2013. Cela représente 1,3 % du PIB, la richesse annuelle produite par notre pays. Pour dire les choses autrement, le gain sur la facture énergétique de la maison France vis-à-vis de l’étranger dépasse toute l’expansion du PIB français des trois années précédentes… En payant leur énergie moins cher, ils (les ménages français) se sont substantiellement enrichis, bien plus qu’en travaillant. Selon les calculs que nous a communiqués l’institut de conjoncture Coe-Rexecode, la chute du pétrole a conduit à réduire à elle seule de 0,9 point d’inflation, soit un gain de pouvoir d’achat de 10 milliards sur l’année pour les particuliers.
Les gains ont été encore plus massifs pour les entreprises, y compris de transport: leurs dépenses énergétiques ont pu diminuer de 18 milliards d’euros entre 2013 et 2015…
Arslan-B
