Monde

Tentative de coup d'Etat au Burundi : La Cour suprême condamne quatre généraux à la prison à vie

Publié par DK News le 16-01-2016, 19h15 | 92
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La Cour suprême du Burundi a condamné vendredi quatre généraux à la prison à vie pour avoir organisé la tentative de coup d'Etat des 13 et 14 mai 2015, neuf officiers à 30 ans de prison pour y avoir pris part, huit hommes de troupe à 5 ans, et acquitté sept personnes, ont rapporté des agences de presse.

Sont condamnés à la perpétuité les généraux Cyrille Ndayirukiye, ancien ministre de la Défense et numéro 2 du putsch, Herménégilde Nimenya, Zénon Ndabaneze et Juvénal Niyungeko, qualifiés par la Cour de «planificateurs de la tentative de coup d'Etat», a indiqué une source présente à l'audience, citée par l'AFP.

Tous quatre étaient membres du Comité de restauration de la concorde nationale (CRCN), mis en place par le général Godefroid Nyombare, le chef des putschistes, actuellement en fuite, en annonçant la destitution du président Pierre Nkurunziza le 13 mai.

Neuf officiers de l'armée et de la police ont écopé de 30 ans de prison pour «avoir coopéré avec le premier groupe» d'accusés dans la tentative de coup d'Etat, selon la Cour suprême du Burundi, qui a également condamné huit hommes de troupe - essentiellement des chauffeurs, agents de transmission et gardes du corps de responsables putschistes - à cinq ans de prison.

Les sept autres accusés ont été acquittés, dont le général Prime Ngowenubusa, poursuivi pour avoir fait partie du CRCN, et le colonel en retraite Jean-BoscoDaradangwa, à qui il était reproché un échange de mail avec le général Ndayirukiye.

L'accusation avait réclamé la prison à vie - peine maximale - pour l'ensemble des 28 accusés.
Les accusés étaient jugés par la Cour suprême, compétente pour juger les  officiers supérieurs, siégeant pour le procès à Gitega, à une centaine de km à  l'est du Bujumbura, où sont détenus les accusés.

Le 13 mai, après plus de deux semaines de manifestations contre la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat controversé, le général Nyombare, ancien patron des services de renseignement, avait annoncé la destitution du chef de l'Etat, en déplacement à l'étranger. Après 48 heures d'incertitude, le coup s'était soldé par un échec.

 

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