Le procès de Salah, âgé de 30 ans se déroule au tribunal criminel de Sidi M’hamed près la Cour d’Alger. Il est jugé pour homicide volontaire avec préméditation sur la personne de son frère Karim, âgé de 27 ans. En ce jour fatidique, une dispute a éclaté entre l’assassin et la victime.
Malheureusement, cela sera fatal au jeune Karim, qui décède suite aux 15 coups de couteau reçus au crâne, au thorax et à l’abdomen. Salah se constitue prisonnier et reconnaît avec regret son forfait.
Durant le procès, l’accusé n’a pas nié les faits retenus contre lui, mais il a déclaré qu’il avait agi sous l’effet des psychotropes. Il dira à la cour que son frère lui menait la vie dure et lui faisait du mal. «Je ne voulais pas le tuer, mais seulement lui faire peur», dit-il.
L’avocat général met en exergue la gravité de l’assassinat et requiert une peine de 20 ans de prison ferme à l’encontre de l’accusé.La défense, quant à elle plaide les circonstances atténuantes, étant donné que le coupable a reconnu son crime et rappelant que son client a regretté son geste, arguant que son client «n’était pas dans son état normal et ne savait donc pas ce qu’il faisait». Après de longues délibérations, Salah est condamné à 15 ans de réclusion criminelle.
