Dès lors que le rendez vous avec l’élection est pris , cela signifie que l’Algérie est irréversiblement entrée dans le processus de démocratisation. C’est le message fermement délivré par le président pour expliquer que l’accès au pouvoir ne se fait et ne se fera que par le biais du recours aux urnes. C’est une réalité que tous les acteurs doivent intégrer dans leur stratégie, s’ils ont l’ambition d’accéder au
La démocratie se traduit par la diversité, et la société est plurielle comme la classe politique est plurielle.
A chaque élection, nous disons que la démocratie va jouer la carte de son destin. Mais, nous sommes porteurs de convictions, car nous sommes convaincus que du fait que notre pays est à un carrefour stratégique, les attentions mondiales seront braquées sur nous. Le monde est attiré par notre modèle de réconciliation nationale.
Le monde est attiré par notre expérience, par notre adaptation aux mutations internationales, et il est surpris que puisse exister une transition politique qui a amené des forces politiques inconciliables à se tolérer et même à se concerter. Ne serait ce pas là un exploit politique ?
Nous étions condamnés à faire un choix entre la rupture et le continuité, et nous avons choisi la continuité. Celle des efforts, des appels au dialogue, celle des rapports d’opinion, pas celle de l’unilatéralisme mais celle des transitions qui s’appuient sur des transactions.
Nous avons choisi de ne pas nous disperser, pour diminuer nos vulnérabilités.Nous avons choisi la voie du retour de la confiance en nos institutions, car c’est autour de ce lien que se construisent toutes les politiques de développement et également de sécurité. Pour le reste , il n’est pas question que l‘Etat soit fort de l’usage de la force , mais de sa disponibilité au dialogue.
