L'élection présidentielle du mois d'avril prochain nourri tous les espoirs d'un potentiel renforcement de la démocratie en Algérie. Et, son corollaire, l'alternance au pouvoir.
Six candidats sont en course pour briguer ce poste tant convoité par les partis politiques, la magistrature suprême. La présidence de la République! Une victoire politique au bout d'une dure et rude campagne électorale. Les Etats majors des six candidats sont sur les startings blocks, ils attendent le Jour-J, dimanche prochain pour monter à l'assaut d'un pic qu'un seul d'entre eux atteindra.
La bataille électorale s'annonce dés lors épique, et riche en programmes électoraux, puisque les algériens devront choisir un programme politique, social et économique, sinon un candidat qui les représente entre les six inscrits et qui ont le feu vert du Conseil constitutionnel.
Les mécanismes de prise en charge de cette élection sont également en place, les moyens dégagés et les structures n'attendent plus que le début de la campagne électorale. Autant dire donc que l'Algérie mis en place tous les ingrédients organisationnels, humains et matériels pour la tenue dans les meilleurs conditions possibles de ce scrutin, qui sera sans aucun doute assidûment suivi, minute par minute, par la communauté internationale.
Car cette élection présidentielle se déroule en Algérie, plus important pays du Maghreb et de l'Afrique, un partenaire économique et politique privilégié des grandes nations, un des grands acteurs de l'Union africaine et des systèmes des Nations Unies.
Et, surtout, un pays qui s'est toujours rangé du côté des causes justes dans le monde, et dont l'actuel président sortant, candidat à un 4eme mandat, a toujours été un fervent défenseur, quand il n'a pas été un des principaux acteurs. Il faut dire ici les choses clairement: l'Algérie ne laisse personne indifférent en dehors de notre vaste pays.
Et, à fortiori, quand il s'agit de déterminer notre avenir politique, la poursuite des réformes économiques et sociales, ou la conduite d'un ambitieux programme quinquennal. Cette élection présidentielle sera dés lors très suivie et mobilisera les états majors politiques ailleurs en Europe et aux Etats-Unis. Une attention en fait à la hauteur de l'aura politique et économique de l'Algérie dans son environnement international. C'est un peu pour toutes ces raisons, et d'autres également, que cette élection présidentielle va donner une image sereine de l'Algérie, celle d'un pays qui avance.
C'est également, quelque part, l'autre mission des candidats et, tout autant, d'une campagne électorale qui devrait refléter la profondeur du débat politique que doivent animer des candidats d'ailleurs rompu à cet exercice.
