Actualité

Ouverture hier des travaux du 26e Sommet ordinaire de l'UA : Un ordre du jour chargé

Publié par DK News le 30-01-2016, 19h46 | 32
|

Les travaux du 26ème sommet ordinaire de l'Union africaine (UA) ont débuté hier à Addis-Abeba avec la participation d'une cinquantaine de chefs d'Etat et de Gouvernement dont le Premier ministre Abdelmalek Sellal, représentant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

La séance d’ouverture a été présidée par le chef de l’Etat zimbabwéen, Robert Mugabé, président en exercice de l’UA. Le sommet, qui viendra clôturer la tenue de la 24ème session du Forum des chefs d'Etat et de gouvernement du mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) et du 34ème sommet du comité des chefs d'Etat et de gouvernement du NEPAD, est placé sous le thème «2016, année africaine des droits de l'homme avec un accent particulier aux droits des femmes». Les dirigeants africains se pencheront également sur l’épineuse question de la menace terroriste, ainsi que les conflits et crises qui rongent le continent, notamment en Libye, au Burundi et au Soudan du Sud.


Il succède au zimbabwéen Robert Mugabe : Le Tchadien Idriss Déby nouveau président en exercice de l'Union africaine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le président tchadien Idriss Itno Déby a été désigné hier nouveau président en exercice de l'Union africaine, à Addis Abeba (Ethiopie), au terme du 26e sommet ordinaire de l'UA.

M. Déby, qui occupera la présidence tournante de l'UA pendant un an, succède au Zimbabwéen Robert Mugabe.

«La montée du terrorisme dans le monde et particulièrement en Afrique impose que nous unissions nos forces. La solidarité face à ce phénomène ne doit pas se résumer à des mots», a déclaré M. Déby à la tribune de l'UA.

Chef de l'Etat tchadien depuis 1990, M. Déby est devenu un acteur incontournable en Afrique centrale. Face à la menace du groupe terroriste Boko Haram, il fait intervenir ses troupes au Nigeria voisin début 2015 pour y libérer des localités occupées par les extrémistes et initier une riposte militaire régionale contre le gourpe terroriste pour appuyer  l'armée nigériane.

N'Djamena a été en retour frappée par plusieurs attentats-suicides meurtriers revendiqués par Boko Haram.


M. Sellal s'entretient avec le président de Madagascar...

 

 

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est entretenu hier à Addis-Abeba avec le président de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, en marge du 26e sommet ordinaire de l’Union africaine.

L'entretien qui a eu lieu en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a permis aux deux parties de passer en revue l’état des relations bilatérales et de discuter des sujets et thèmes à l'ordre du jour du 26e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l'UA.

 

...et avec l'envoyé personnel du président russe

 

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est entretenu hier à Addis-Abeba avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhael Bogdanov, envoyé personnel du président russe, Vladimir Poutine.

L'entretien a eu lieu en marge du 26e Sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.

Au cours de cette rencontre, les deux parties ont fait le point sur les relations de coopération bilatérale entre l'Algérie et la Fédération de Russie et ont évoqué des questions régionales et internationales d'intérêt commun.


Sellal : «L'Algérie a fait énormément d'efforts dans le domaine des droits de l'homme»

L'Algérie a fait "énormément d'efforts" dans le domaine des droits de l'homme, notamment en ce qui concerne la promotion des droits de la femme, a affirmé hier à Addis-Abeba le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.

M. Sellal qui s'est entretenu avec le président de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, sur la thématique du 26e Sommet de l'UA placée sous le signe des "droits de l'homme", a indiqué dans une déclaration à la presse, que l'Algérie "a fait énormément d'efforts dans ce domaine (droits de l’homme)", précisant que la Constitution algérienne oblige qu'il y ait un minimum de 30% de femmes représentées au sein des Assemblées élues, "ce qui laisse entendre que la présence féminine est devenue très importante".

Revenant sur les sujets qui ont été abordés lors de l'ouverture du sommet, M. Sellal a relevé une "avancée significative" dans l’action de l'Union africaine et une "unité plus renforcée".

"On a eu l'occasion d’écouter les différents discours et je pense que, globalement, l'Afrique commence à prendre conscience de sa force et de son unité", a-t-il souligné. Au sujet de la réforme de l'ONU, le Premier ministre a considéré le travail fait dans ce sens par l'Union africaine comme un "moment historique" pour le continent de "reprendre sa place sur la scène internationale".

Au sujet des relations entre l'Algérie et Madagascar, M. Sellal a indiqué avoir discuté avec le président malgache de sa prochaine visite en Algérie et qui sera l'occasion de "signer des accords et de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays".


L'expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme est au service du renforcement des capacités du continent

 

 

 

Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra a indiqué vendredi soir à Addis-Abeba que l’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme était au service du renforcement des capacités du continent.

M. Lamamra, qui a représenté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sommet du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, a salué la tenue de cette rencontre qui «confirme la volonté politique des leaders africains de combattre le terrorisme, phénomène étranger aux valeurs africaines et musulmanes».

Le chef de la diplomatie algérienne a contribué aux débats en énonçant, partant de l’expérience algérienne en la matière, quelques actions clés qui devraient être intégrées par l’Union africaine dans sa stratégie de lutte contre le terrorisme et mises en œuvre de manière systématique.

Parmi les actions présentées, M. Lamamra a souligné l’importance de «mettre en place un système de prévention structurelle et d’alerte précoce à travers le renforcement de la coopération entre l’Union africaine et les Communautés économiques régionales ainsi qu’entre l’UA et les Nations Unies, en vue de rehausser l’efficacité de la coopération intra-africaine en tant que composante de la stratégie globale des Nations unies en matière de lutte contre le terrorisme».

Par ailleurs, la déradicalisation «doit faire l’objet d’un programme multidimensionnel d’action afin de dresser dans les esprits des remparts contre l’extrémisme violent «, a déclaré M. Lamamra.

Il a également mis en relief l’importance d’une «mobilisation diplomatique accrue» au niveau international en faveur de la criminalisation du paiement des rançons pour la libération d’otages, ainsi que pour l’adoption d’un instrument juridique international contraignant destiné à permettre le tarissement de toutes les sources de financement du terrorisme.

Au niveau continental, le ministre d’Etat a souligné la nécessité pour l’Union africaine de «mettre en œuvre ses décisions et instruments juridiques afférents à la lutte contre le terrorisme, notamment à travers l’élaboration d’une liste des groupes, entités et personnes s’adonnant à des activités terroristes ou les soutenant ainsi qu’en renforçant la coopération judiciaire entre pays africains avec la mise en œuvre d’un mandat d’arrêt africain».

M. Lamamra a conclu en appelant au renforcement des capacités du Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme, implanté à Alger, ainsi qu’à «l’opérationnalisation effective» et la «conjugaison de synergies» entre les services de sécurité des pays africains au sein des instruments précieux que sont le CISSA et l’AFRIPOL.

Le sommet a permis de passer en revue l’état de la mise en œuvre des conclusions du sommet de Nairobi sur le terrorisme.


Le président de l'Etat de Palestine Mahmoud Abbas : Nous n'accepterons pas les solutions transitoires et provisoires

 

 

 

Le président de l'Etat de Palestine Mahmoud Abbas a souligné hier à Addis- Abeba que l'Autorité palestinienne n'acceptera pas les solutions transitoires et provisoires et qu'elle restait attachée à sa revendication légitime en faveur de l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec Al-Qods pour capitale.

Les Palestiniens ne reviendront pas aux négociations tant que l'occupant israélien poursuit ses violations dans les territoires occupés à travers sa politique de colonisation et le pillage de nos richesses naturelles», a insisté le président palestinien  qui s'exprimait en sa qualité d'invité d'honneur à l'ouverture des travaux du 26e sommet de l'Union africaine (UA). «La solution que nous voulons est celle de deux Etats cohabitant en paix et en bon voisinage», a-t-il ajouté. Saluant l'initiative française pour la solution des deux Etats, le président palestinien a appelé à mettre fin à l'occupation israélienne. «Israël ne doit pas continuer à être au dessus de la légalité internationale», a-t-il dit.

«La persistance de la situation actuelle est inacceptable et nous poursuivons notre action en faveur de nos droits nationaux et de la construction de nos institutions et de notre économie», a-t-il soutenu.

Le président palestinien s'est félicité par ailleurs du soutien et de la solidarité de l'UA avec la cause palestinienne soulignant que la concrétisation de la paix  dans la région «devrait barrer la route devant les groupes terroristes extrémistes qui utilisent la religion et les souffrances du peuple palestinien occupé pour justifier leurs actes terroristes et leurs idéologies barbares».


M. Lamamra s’entretient avec la conseillère de François Hollande chargée de l’Afrique

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, s’est entretenu vendredi à Addis-Abeba avec la conseillère du président français François Hollande chargée de l’Afrique, Hélène Le Gal.

L’entretien a porté notamment sur des questions régionales et internationales d’intérêt commun, plus particulièrement la situation dans la région du Sahel.

A ce titre, Mme Le Gal a indiqué, dans une déclaration à la presse à l’issue de cet entretien, avoir passé en revue avec M. Lamamra les sujets qui «mobilisent l’Algérie et la France», citant plus particulièrement le processus de paix au Mali dans lequel l’Algérie, a-t-elle dit, joue un «rôle essentiel».

«Nous avons constaté que l’accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger, a été mis en œuvre et il faut que nos amis Maliens œuvrent dans ce sens, d’autant plus qu’avec les derniers attentats au Burkina Faso, la menace terroriste est toujours présente dans la région», a-t-elle souligné.

L’Algérie et la France ont la «même vision» et sont sur la «même longueur d’ondes» sur ce dossier, a ajouté la responsable française.


La Zambie élue au Conseil de paix et de sécurité de l'U. A.

La Zambie a été élue à l'unanimité au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), ont rapporté des médias officiels.

Les 52 pays qui ont participé à la réunion du conseil exécutif de l'UA ont tous voté en faveur de la Zambie pour qu'elle rejoigne l'organe de paix et de sécurité de l'organisation.

La Zambie a remporté aussi le droit d'accueillir le secrétariat du Conseil économique, social et culturel (CESC) de l'UA.

Le ministre zambien des Affaires étrangères a déclaré que cela représentait la reconnaissance des efforts de la Zambie dans le maintien de la paix ainsi que de son émancipation économique au niveau continental, a rapporté le journal Times of Zambia.

«C'est une nouvelle aube pour la Zambie, cela démontre la confiance que les autres pays ont dans la Zambie et nous devons nous appuyer sur cela», a-t-il indiqué.

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.