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Oxford Business Group l’a affirmé dans son rapport annuel : Le Président Bouteflika a apporté «une grande stabilité» à l’Algérie

Publié par DK News le 01-02-2016, 00h09 | 45
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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a apporté «une grande stabilité» à l’Algérie et un «retour à la normale» pour le pays depuis son élection la première fois en 1999, a affirmé Oxford Business Group (OBG) dans son rapport annuel.

L'élection de M. Bouteflika en 1999 a apporté ''une plus grande stabilité et un retour à la normale pour le pays» ce qui a permis une paix sociale et une relance économique pendant tous ses mandats, a souligné le rapport d’OBG 2015 sur l’Algérie. Il est relevé qu’après 10 années de «turbulences» marquées par les actes terroristes, les 15 dernières années ont été une période «de paix relative et de la stabilité» de l'Algérie qui a été «peu affectée par le printemps arabe de 2011, grâce à la bonne gouvernance du président Bouteflika».

La gestion du président Bouteflika a dévoilé «un certain nombre de priorités stratégiques, avec de larges initiatives qui ont renforcé le développement durable, dont la création d'emplois, les projets de travaux publics, la gestion des ressources naturelles et des budgets au moment ou les prix du pétrole sont au plus bas niveau», souligne le rapport. Parmi les mesures «positives» prises par l'Algérie, le rapport cite le remboursement anticipé de la dette extérieure, considérée comme «une bénédiction» par le Groupe, mais aussi «la consolidation de l'Etat de droit» et les réformes «dans tous les secteurs».

Le document de près de 250 pages, évoque également la révision de la Constitution qui est «en train d'être finalisée», et «les efforts menés pour lutter contre la corruption».

Il est noté que c’est «grâce à la gestion raisonnable du président Bouteflika que l’Algérie a réussi à éviter un soulèvement populaire et améliorer le niveau de vie pour la majorité de la population du pays», mais aussi grâce aux ''réserves importantes» des hydrocarbures qui ont permis de prendre en charge les besoins en logements, soins, éducation, des facilités de crédit et les subventions des produits à large consommation. OBG évoque les changements proposés dans le projet de la nouvelle constitution, dont «la limitation des mandats présidentiels, l'élargissement des enquêtes sur la corruption, l’octroi au Premier ministre de plus larges responsabilités et l’amélioration de la liberté de la presse, de la pratique du culte et de manifestation pacifique». Le rapport souligne aussi que certains partis de l’opposition ont rejeté le contenu du projet de Constitution en demandant «plus de transparence dans la gestion et pour plus de démocratie». Il est souligné à cet égard, qu’il était «peu probable que cette opposition soit une menace pour le pouvoir», notant qu’un parti, comme le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui fait partie de cette opposition, avait fait partie du gouvernement jusqu’en 2012, et que d’autres voix «n’ont aucune crédibilité auprès de l’électorat».

En 2014, le président Bouteflika a été réélu pour un quatrième mandat de cinq ans avec 81% des voix, une «indication que le pays est sur une base plus stable», estime OBG, qui relève «un contraste frappant» avec les autres pays voisins, tels que la Tunisie et l'Egypte. Sur le plan régional, le rapport relève les efforts fournis par l’Algérie afin d'instaurer la paix chez ses pays voisins notamment en Libye et au Mali, à travers une politique inclusive, comme «une réponse à un risque global». Relevant l'expérience de l'Algérie acquise dès les années 1990 dans la lutte anti-terroriste, OBG est revenu sur les efforts de l'Algérie pour sécuriser ses frontières et couper la route aux groupes extrémistes qui peuvent s'infiltrer du Mali, du Niger, ou de la Libye.

OBG loue, par ailleurs, la politique étrangère de l'Algérie qui a «permis au pays d'élargir ses relations diplomatiques en vue de renforcer et d'approfondir les liens commerciaux» et de «bénéficier de relations étroites avec les grandes puissances comme les Etats-Unis et l'Union européenne».

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