Les longs métrages documentaires «Sans cinéma» de Lamine Ammar Khodja et «Fi rassi rond-point» (Dans ma tête un rond-point) de Hassen Ferhani participent à la première édition de «Jeune cinéma de la Méditerranée» depuis hier à Tunis et Bizerte (Tunisie), annonce la presse locale.
Produit en 2014, «Sans cinéma» traite de l'absence du public dans les salles de cinéma en Algérie, alors que «Fi rassi rond-point», un film plusieurs fois primé, propose une immersion dans les abattoirs d'Alger, des lieux morbides transformés par la magie du cinéma en un espace poétique plein de vie, d'amour et de musique.
Le nouveau rendez-vous cinématographique tunisien, qui se poursuit jusqu'au 10 février, prévoit également la participation d'une vingtaine de films en provenance de plusieurs pays méditerranéens dont le Maroc, l'Egypte, la Syrie, ou encore l'Italie.
Organisée par les associations tunisiennes «Archipel d'images» et «Nachaz» en collaboration avec la Fédération tunisienne des ciné-clubs, cette manifestation du 7e art vise, d'après les organisateurs, à promouvoir les travaux de jeunes cinéastes de la Méditerranée, particulièrement ceux de la rive Sud, dont les œuvres sont «esthétiquement intéressantes» et présentent un «contenu de qualité».
Jeune cinéma de la Méditerranée se veut une manifestation cinématographique annuelle, itinérante autour du Bassin méditerranéen. l'Egypte devrait en être la prochaine escale, selon les organisateurs.
