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Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, s'est dit mardi à Alger «satisfait» de sa visite en Algérie qu'il a qualifiée de «courte mais particulièrement dense».
«Je suis très satisfait de ma visite en Algérie», a indiqué M. Juppé lors d'une conférence de presse animée peu avant son départ à l'aéroport international Houari Boumediene, soulignant que «cette visite a été courte, mais dense de par les activités que j'ai eues».
Dressant le bilan de cette visite, l'ancien Premier ministre français, a relevé l'«excellence» des relations bilatérales qui, a-t-il dit, «se sont renforcées ces dernières années dans divers domaines, notamment économique».
Il a précisé que quelque 500 entreprises économiques françaises sont installées en Algérie, contribuant, a-t-il ajouté, à la création de 40.000 emplois.
Dans le même sillage, M. Juppé a indiqué que «compte tenu de la conjoncture actuelle, marquée par l'effondrement des prix du pétrole, les entreprises françaises ont besoin d'un marché nouveau, de même que l'Algérie qui a besoin de diversifier son économie».
Evoquant la radicalisation qui cible notamment les jeunes, M. Juppé a relevé que «l'Algérie dispose d'une expérience dans la lutte contre ce phénomène».
A une question sur la situation de crise en Libye et en Syrie, il a affirmé que «la solution passe par la réconciliation politique».
Au sujet du flux migratoire, M. Juppé a estimé qu'il s'agit des «conséquences d'un déséquilibre régional», appelant les pays européens à «investir pour le développement des pays du Sud pour pouvoir maîtriser ce flux».
Il a également souligné «la nécessité d'oeuvrer au règlement des conflits qui sont à l'origine de ce phénomène».