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Le Président Bouteflika a conféré au projet de révision de la Constitution un «caractère consensuel»

Publié par DK News le 07-02-2016, 22h41 | 57
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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a choisi de conférer au projet de révision de la Constitution un «caractère consensuel» et une «approche globale» avec une «large consultation sans aucune exclusion», a indiqué le Premier ministre Abdelmalek Sellal.

«Le Président Bouteflika a choisi de conférer à ce projet de révision de la Constitution un caractère consensuel et une approche globale avec une large consultation sans aucune exclusion et ce, en impliquant et en associant l'ensemble des acteurs politiques et sociaux», a affirmé M. Sellal lors de la présentation du projet de révision de la Constitution.

Intervenant à l'ouverture de la séance plénière du Parlement réuni en session extraordinaire consacrée au vote de ce projet, le Premier ministre a précisé que la révision de la Constitution est venue «concrétiser l'engagement pris par le président Bouteflika devant le peuple algérien dans le cadre des réformes politiques qu'il avait initiées», ajoutant que ce projet «répond aux aspirations du peuple et s'inscrit en droite ligne avec les grandes mutations qu'a connues la société algérienne».

Les amendements de la Constitution «ont pour objectif la consolidation et le renforcement de l'identité nationale, la des droits de l'homme, l'approfondissement de la démocratie, ainsi que le renforcement des fondements de l'Etat de droit et l'indépendance de la justice», a-t-il dit.

Qualifiant le projet de révision d'«ambitieux» et de «prometteur», M. Sellal a estimé qu'il s'agit d'un «jour historique» pour l'Algérie.

Pour le Premier ministre, ce projet permettra d'«immuniser» le pays contre les bouleversements politiques et les menaces qui guettent sa sécurité nationale.

S'adressant aux parlementaires, appelés à se prononcer sur le vote de ce projet, le Premier ministre a relevé que «l'Histoire retiendra que vous avez contribué, en toute liberté, dans le renouveau de la République auquel aspire l'Algérie»

 

Sellal explique les principaux amendements dans le nouveau texte

Dans la présentation de la philosophie du projet de révision de la Constitution, M. Sellal a mis l'accent sur la consolidation de l'unité nationale, rappelant à cet effet que le nouveau texte a élevé tamazight au rang de langue nationale et officielle avec création de l'Académie algérienne de la langue amazighe, placée auprès du président de la République.

Le Premier ministre a relevé dans ce sens que le préambule de la Constitution a été enrichi pour constituer «une partie intégrante du texte fondamental et une référence de la même valeur que les stipulations constitutionnelles».

Concernant les autres amendements apportés au préambule, ils visent, selon M. Sellal, à «consolider les composantes de l'identité nationale que sont l'islam, l'arabité et l'amazighité, à même de renforcer l'unité nationale».

Le Premier ministre est revenu aussi sur les principaux amendements, notamment la valorisation du rôle joué par l'Armée de libération nationale (ALN) et le Front de libération nationale (FLN) pour le recouvrement de la souveraineté nationale, ainsi que les vertus de la réconciliation nationale pour le rétablissement de la paix et de la sécurité.

En vue de la consolidation de la démocratie, la nouvelle Constitution énonce que l'alternance démocratique par la voie des urnes sera confortée à travers la réélection du président de la République une seule fois, a indiqué M. Sellal, précisant que cette disposition est exclue de toute révision constitutionnelle. Pour ce qui est du renforcement des libertés démocratiques, il a expliqué que le projet relève que la liberté de manifestation pacifique et la liberté de la presse sont garanties, ainsi que le droit d'accès à l'information et données et la garantie de leur circulation. Le Premier ministre a évoqué, en outre, la place accordée à l'opposition dans ce projet, soulignant que celle-ci sera renforcée, car le nouveau texte stipule que l'opposition parlementaire pourra désormais saisir le Conseil constitutionnel sur les lois votées par le Parlement. Le pouvoir législatif et son contrôle sur le gouvernement est également renforcé dans la nouvelle Constitution, qui indique que la majorité parlementaire sera consultée par le président de la République pour la nomination du Premier ministre et que le recours aux ordonnances présidentielles est limité aux seuls cas d'urgence durant les vacances parlementaires, a encore rappelé M. Sellal.

Concernant les dispositions destinées à conforter la crédibilité et la régularité des élections, il a souligné que le projet de révision constitutionnelle  énonce la mise en place d'une Haute instance indépendante de surveillance des élections.

Au chapitre du renforcement de l'Etat de droit, M. Sellal a indiqué que l'enrichissement des droits et libertés individuels et collectifs et le renforcement de l'indépendance de la justice sont mentionnés dans le nouveau texte.

A propos des améliorations organisationnelles et fonctionnelles de certaines institutions, le projet institue, au niveau du Parlement, la sanction du nomadisme politique par la perte du mandat parlementaire, l'instauration d'une session annuelle unique de dix mois, la primauté du Conseil de la nation dans l'examen des projets de lois relatifs à l'organisation territoriale, à l'aménagement du territoire et au découpage territorial, a conclu M. Sellal dans son intervention.

 

L’adoption du projet de révision de la Constitution, «un moment historique»

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a affirmé hier à Alger que l'adoption du projet de révision de la Constitution est "un moment historique" à travers lequel les membres des deux chambres du Parlement ont répondu à l'"appel de la conscience et de l'histoire".

"C'est un moment historique pour l'Algérie à travers lequel les parlementaires ont exprimé leur volonté de consolider le projet de révision de la Constitution initié par le président Bouteflika et répondu à l'appel de la conscience et de l'histoire", a souligné M. Sellal au terme de l'adoption du projet de loi portant révision de la Constitution par 499 voix.

A travers leur position, les parlementaires, a-t-il ajouté, ont voté en faveur de "l'artisan de la réconciliation nationale, de la stabilité socio-économique du pays, de la paix et de la nouvelle République algérienne".

Rappelant que l'adoption du projet de révision constitutionnelle constitue "un acquis historique important pour l'Algérie", M. Sellal a présenté ses félicitations au président de la République ainsi qu'au peuple algérien.

Il s'est dit convaincu que l'Algérie réussira à s'adapter à la situation économique internationale difficile grâce à la volonté exprimée aujourd'hui par les membres du Parlement. "Nous réussirons +cette mission+ car nous sommes tenus de le faire selon le vœu de nos martyrs".

 

Adoption de la Constitution : Une «ère nouvelle» pour l'Algérie

L'amendement de la Constitution permet à l'Algérie d'amorcer une "ère nouvelle", a indiqué hier le président du Parlement, Abdelkader Bensalah.

"La révision de la Constitution, qui constitue une grande réalisation, ouvre une nouvelle ère pour notre société", a déclaré M. Bensalah à la clôture de la séance plénière du Parlement réuni en session extraordinaire consacrée au vote du projet de révision de la Constitution.

"L'amendement ne se contente pas de l'organisation des pouvoirs, mais définit les repères de l'avenir de l'Algérie", a relevé M. Bensalah, soulignant que cette révision constitue "le couronnement de la politique des réformes engagées par le président de la République".

Il a relevé, à ce propos, que la révision "vient réaffirmer l'identité nationale en renforçant la place de la langue arabe et en élevant la langue amazighe au rang de langue officielle".

M. Bensalah a considéré que la révision de la Constitution "consolide l'Etat de droit, réaffirme l'indépendance de la justice, protège la jeunesse, renforce les libertés individuelles et collectives et offre à l'opposition plus d'espaces d'expression".

Le président du Parlement a estimé, en outre, que l'adoption de l'amendement du texte est la "meilleure reconnaissance" des membres du Parlement envers le président de la République, principal initiateur de ce projet de révision.

 

Le PT participe à la session extraordinaire du Parlement pour la préservation de l'Etat

Le Parti des travailleurs (PT) prend part à la session extraordinaire du Parlement pour le vote du projet de révision de la Constitution afin de préserver la pérennité de l’Etat et ses institutions, a indiqué hier au Palais des nations (Alger) la secrétaire générale du parti, Louisa Hanoune.

En marge de la séance plénière de la session extraordinaire du Parlement, Mme Hanoune a déclaré que sa formation politique participe à ces travaux pour «préserver la pérennité de l’Etat et ses institutions», précisant que le PT «respecte la légitimité du président de la République». Elle a expliqué que la nouvelle Constitution «contient, certes, des points positifs, mais aussi des dispositions négatives». Rappelant que son parti a participé aux consultations, Louisa Hanoune a relevé que «beaucoup de points pour lesquels son parti s’est battu, sont contenus dans le nouvea texte proposé par le président de la République».

Mme Hanoune a considéré, toutefois, que la révision de la Constitution «ne constitue pas une priorité pour son parti et même pour le peuple algérien, plutôt préoccupé par les incidences actuelles de la baisse drastique des prix des hydrocarbures», a-t-elle ajouté.

 

La Commission parlementaire conjointe salue les efforts du Président Bouteflika pour asseoir l'Etat de droit

Le rapporteur de la Commission parlementaire conjointe pour l'élaboration du rapport complémentaire sur le projet de révision constitutionnelle, Mme Idalia Ghania, a salué, hier à Alger, les efforts du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour consolider l'Etat de droit que traduit le nouveau texte.

Mme Idalia a soutenu lors de la présentation du rapport complémentaire que le projet de révision de la Constitution «traduisait réellement la volonté du Président Bouteflika pour l'application et la mise en œuvre du programme des réformes politiques depuis son élection à la tête de l'Etat».

Elle a ajouté que la nouvelle Constitution constituait le résultat des réformes touchant divers domaines de la vie nationale, répondant ainsi «aux aspirations de larges pans de la société», soulignant qu'elle consacrait «le raffermissement de l'unité nationale et la consolidation de l'Etat de droit». Mme Idalia a indiqué que la Commission parlementaire mixte a noté «avec satisfaction» l'introduction de nouvelles dispositions dans la Constitution et l'amendement ayant touché d'autres, notamment dans son préambule, venues ainsi en réponse aux revendications et aux préoccupation de la population, de la société civile et des partis politiques ayant participé aux consultations politiques. Elle a affirmé, dans ce cadre, que la nouvelle Constitution correspondait à l'esprit des conventions internationale ratifiées par l'Algérie.

Mme Idalia a présenté les grandes lignes de la nouvelle Constitution notamment les prérogatives des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

La loi portant révision constitutionnelle a été adoptée, à main levée, à une majorité écrasante par le Parlement, réuni en session extraordinaire au Palais des nations (Alger).

Au total, 499 parlementaires ont voté pour le projet, deux contre et 16 se sont abstenus, selon le décompte établi par le président du Parlement, Abdelkader Bensalah.

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