Une ferme de culture de la spiruline (micro-algue aquatique) d’une capacité de production théorique de deux (2) tonnes/an est projetée dans la wilaya de Ghardaïa, a-t-on appris hier auprès de la Direction régionale de la pêche et des ressources halieutiques (DPRH) à Ouargla.
Géré par une jeune ingénieur en aquaculture, ce projet «ambitieux» devant être concrétisé par le bais du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), occupera une assiette de 5 hectares localisée sur le territoire de la commune de Mansourah (70 km au Sud de Ghardaïa), a-t-on précisé à la DPRH qui coiffe les wilayas d’Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, Biskra, El-Oued et d'Illizi. Deuxième du genre dans le Sud-est du pays, après celui prévu dans la daïra de Loutaya (Biskra), ce projet, une fois entré en activité à l’horizon 2017 au plus tard, pourra produire cette espèce d’algues, destinée à la commercialisation, dans une première phase, sur le marché local, a-t-on expliqué.
La production de la spiruline représente une activité jugée importante pour alimenter l’industrie de transformation en matière première, notamment pour la fabrication de produits alimentaires et pharmaceutiques, a-t-on signalé.
Cette espèce «miracle» (algue bleu-vert de la famille des cyanobactéries), vu sa richesse en vitamines, en protéines, en plus d’autres éléments nécessaires à la santé humaine, tels que les antioxydants, est consommée généralement dans le monde comme complément alimentaire sous forme de poudre séchée ou comprimée.
A l’instar de plusieurs régions du Sud du pays, la commune de Mansourah recèle d’énormes atouts naturels (températures élevées et qualité d’eau favorable) pour le développement de ce type d’activités aquacoles appelées à jouer un rôle socioéconomique, en termes de production destinée à l’exportation, dans une deuxième phase, en plus de générer des emplois, selon la DPRH.
