Le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Mahfoud Kerbadj a regretté, samedi, le retour du huis clos dans les stades algériens lors de la phase retour de la Ligue 1 Mobilis, après une accalmie enregistrée lors de la première partie de la saison.
"Je regrette le retour du huis clos dans nos stades, cela prouve que la violence n'est pas totalement éradiquée. De notre part, nous sommes devenus encore plus sévères dans le traitement des affaires liées au fléau de la violence. Les sanctions ont été revues à la hausse", a affirmé à l'APS, le premier responsable de l'instance dirigeante de la compétition.
La moitié des rencontres de la 21e journée du championnat de Ligue 1, entamée mardi avec le match entre MO Béjaia-USM Alger (0-1) se déroule à huis clos au grand dam des supporters.
Le MC Alger a accueilli vendredi l'USM El Harrach (0-0) dans le derby algérois terne et sans saveur en raison de l'absence des fans des deux galeries. " Lors du match entre ES Sétif-JS Saoura (3-0) disputé hier (vendredi) certains supporters ont commencé à jeter des projectiles sur le terrain alors que leur équipe menait au score, c'est injustifiable.
Les mentalités doivent changer", a souligné Kerbadj. Deux autres rencontres prévues samedi vont se jouer à huis clos: MCOran-RC Relizane et CS Constantine-CR Belouizdad.
" Le retour du huis clos est expliqué à mon sens par l'enjeu des rencontres aussi bien pour les clubs qui visent le podium que ceux jouant le maintien.
Les supporters n'ont pas encore compris qu'en football il y'a la victoire et la défaite", a poursuivi Kerbadj qui a assuré que la LFP "continuera à sévir tant que la violence dans les stades est encore présente".
La saison passée, 34 matchs de Ligue 1 se sont joués en l'absence du public, dont neuf de la JS Kabylie. Ce triste record n'est pas loin d'être égalé ou alors dépassé, à neuf journées de l'épilogue.
