Le sous-secrétaire d’Etat hongrois, chargé de l’agroéconomie, Zsolt Feldman, a effectué, dimanche, une visite de prospection dans la wilaya de Médéa, accompagné de membres de la représentation diplomatique de son pays en Algérie et de chefs d’entreprises hongroises spécialisées dans le domaine de l’agroalimentaire.
M. Feldman a entamé sa mission de prospection par la visite d’une laiterie privée, située dans la commune de bouskène, à 40 km à l’est de Médéa, où il a reçu sur place des explications sur les capacités de production de cette unité de conditionnement de lait cru, ainsi que les perspectives de développement de la gamme de production de la laiterie.
La délégation hongroise s’est rendue, par la suite, dans un abattoir de viande rouge, implanté dans la commune de Berrouaghia, à 30km à l’est du chef lieu de wilaya, réalisé dans le cadre du Calpiref, opérationnel, depuis la mi-juillet dernier, avant de se déplacer à Benchicao où les chefs d’entreprises hongroises ont suivi un exposé détaillé sur la ferme (les Ryads de Benchicao) spécialisée dans la culture arboricole fruitière.
Les membres de la délégation ont saisi cette opportunité pour s’informer des performances de la ferme, la destination de la production, le système de concession des terres agricoles et le dispositif de financement des projets agricoles au niveau de la wilaya.
Cette visite de prospection, intervient pour rappel quelques jours après la rencontre qui a regroupé l’ambassadrice de Hongrie en Algérie, Helga Katarina Pritz, et des opérateurs économiques de la wilaya.
Elle vise, selon l’attachée commerciale de l’ambassade, Kristina Szabo, "à nouer des relations entre les chefs d’entreprises des deux pays et faire connaître aux hommes d’affaires hongrois les segments et opportunités d’investissement qu’offre la wilaya de Médéa, notamment dans le secteur agricole où l’expertise et le savoir-faire hongrois peuvent constituer un intérêt partagé pour les deux parties", a-telle indiqué en marge de cette visite.
L’ambassadrice de Hongrie en Algérie avait déclaré, lors de la rencontre organisée par la chambre d’industrie et de commerce du Titteri, en février dernier, que son pays était disposé à accompagner la dynamique économique enclenchée ces dernières années en Algérie et à apporter son expertise et son savoir faire en vue de consolider davantage les relations qu'entretiennent les deux pays.
La diplomate avait indiqué, dans le même sillage, que son pays souhaiterait approfondir la coopération bilatérale avec l’Algérie et hisser les relations entre les deux pays au niveau de ce qu'elles étaient durant les années 70 et 80.
