
Le président mexicain Enrique Pena Nieto a demandé mercredi le renforcement du contrôle des émissions de gaz alors que la capitale connaît un pic de pollution ayant déclenché des mesures de restrictions à la circulation. Environ 1,1 million de véhicules ont été interdits de circulation dans la mégapole mexicaine et la gratuité des bus et métro a été temporairement instaurée, après le déclenchement d'une alerte à l'ozone, la première depuis 14 ans.
Les enfants et personnes âgées ont été invités à rester à l'intérieur, et les autorités ont appelé les habitants à éviter les efforts physiques. Le président Enrique Pena Nieto a demandé au ministre de l'Environnement de mettre en place "au plus vite" un nouveau système de mesure des taux d'émissions de gaz polluants par les véhicules automobiles en s'aidant de la dernière technologie disponible pour "assurer des taux d'émission de polluants peu élevés".
"On ne peut pas laisser les choses en l'état. Nous devons aller plus loin, être plus audacieux et plus déterminés" face à la pollution de l'air, a déclaré Pena Nieto lors de l'inauguration d'un centre de santé militaire. Pena Nieto a par ailleurs demandé au ministre de l'Environnement de coordonner avec les autorités de la capitale et des cinq Etats avoisinants la mise en place de nouvelles règles pour cette métropole de 21 millions d'habitants où cinq millions de véhicules circulent chaque jour.
Ce pic de pollution intervient après des années de progrès en matière de qualité de l'air dans la capitale. Dans les années 90, l'ONU avait déclaré Mexico, ville la plus polluée au monde.
L'alerte à la qualité de l'air a été déclenchée après que le taux de pollution à l'ozone eut dépassé la barre des 190 points, pour atteindre 194, niveau pouvant causer des problèmes respiratoires et cardiovasculaires.