La gestion des catastrophes naturelles avec des moyens technologiques sophistiqués permet de gagner plus de temps et de sauver davantage de vie, ont souligné des spécialistes en recherche informatique et technologique.
Lors de la première conférence internationale sur le thème de « l’information et la gestion des catastrophes naturelles », organisée, hier, par le Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (CERIST), le Dr Nadia Nouali a mis l’accent sur la nécessité de se doter des moyens technologique pour mettre en place les plans de sauvetage.
« Les nouvelles technologies peuvent être un atout majeur dans la gestion des catastrophes naturelles et humaines. Elles permettent un gain de temps important dans le sauvetage des vies, par la réduction de durée de transmission des informations et la géo- localisation des victimes », a-t-elle indiqué.
Les TIC permettent de donner l’alerte sur les catastrophes au bon moment et de mieux organiser les secours et les interventions pour minimiser les pertes humaines et matérielles, a ajouté cette spécialiste.
Parmi les outils technologiques qui peuvent être utilisés, la chercheuse à citer les communications Internet Protocol (IP), le haut débit sans fil (Wifi et téléphone), la vidéo et l’audio numérique ainsi que les technologies des bases de données.
Des chercheurs étrangers qui intervenaient lors de cette rencontre ont souligné à ce sujet que l’utilisation des technologies dans l’atténuation et la préparation aux catastrophes a émergé dans de nombreux projets de recherche et de développement dans le monde.
Ces nouvelles formes de technologies peuvent aussi être utilisées comme instrument dans la prévention et la réduction des risques de catastrophes.
Le recours aux outils techniques innovants dans la gestion d’un séisme, incendie ou inondation permet de faire des économies en matière d’infrastructures, de matériels et de dégâts matériels.
Des exemples concrets d’application des nouvelles technologies dans le management de catastrophes ont été réalisés par des équipes de Protection civile, dans les cas d’extinction d’incendie, d’inondation et de séisme.
Les organismes munis d’outils de lancement d’alerte ont pu éviter de gros dégâts grâce à l’intervention rapide des services de protection civile et de la sécurité nationale.
De nombreuse vie ont été sauvées par prodiguer en temps voulu les premiers soins et l’hospitalisation prompte des blessés.
Les infrastructures et les organismes touchés par ces catastrophes ont également amorti les dégâts et récupérés leurs matériels et leurs données. La chercheuse Imene Benkhlif a souligné, lors de son intervention, que les nouvelles technologies pouvaient être utilisées en amont et en aval de chaque catastrophe, pour la connaissance et la préparation aux séismes et inondations dans un premier temps et pour l’atténuation des dégâts causés par ces catastrophes. Mme Benkhlifa a donné comme exemple de systèmes technologiques celui des systèmes d’alerte sur les incendies, fuite de gaz ou de produits toxiques et d’inondations. Des systèmes de géo-localisation via le web sont aussi des éléments technologiques intéressants à exploiter, selon la spécialiste en nouvelle technologie. A ce sujet, des solutions TIC ont été développées par le CERIST en partenariat avec la Protection civile à travers des applications en cas de catastrophes, ont fait savoir les intervenants.
