Les nouveaux programmes éducatifs ne sont pas à la hauteur des programmes de 2e génération et visent seulement à éliminer certains points négatifs contenus dans les anciens programmes, a souligné jeudi à Alger le président de la commission de l'Education, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique à l'Assemblée populaire nationale (APN), Mustapha Kehiliche.
Les nouveaux programmes éducatifs «ne sont pas à la hauteur des programmes de 2e génération, en ce sens qu'ils constituent, plutôt, une adaptation des programmes en vue d'éliminer certains points négatives des anciens programmes», a indiqué M. Kehiliche lors d'une conférence de presse consacrée au séminaire sur «les programmes d'enseignement à la lumière des nouvelles réformes».
Après s'être enquis du contenu des nouveaux programmes, la commission s'est dit satisfaite de ces améliorations qui visent à «approfondir la dimension et l'identité nationale, à savoir l'Islam, l'arabité et l'amazighité, en comptant sur des hommes de lettres algériens», a ajouté le parlementaire. Ces méthodes ont permis de «mettre fin aux critiques relatives à la surcharge du cartable scolaire, les erreurs sur le triple plan linguistique, matériel et d'information», a indiqué le président de la commission.
S'agissant de la position de l'Association des Ouléma algériens et les propos rapportés par les médias sur les nouveaux programmes, le responsable a estimé que «leurs appréhensions sont justifiées par l'intérêt majeur qu'ils portent au système éducatif en tant que base». Selon M. Kehiliche, ces critiques s'expliquent par l'«absence d'explications de la part du ministère, notamment sur le contenu et les initiateurs des programmes en question».
Pour le responsable, ce forum «important» permet de dissiper les doutes et d'ouvrir un large débat impliquant plus de 250 participants (parlementaires, enseignants, syndicats, associations de parents d'élèves et acteurs du secteur de l'éducation).
