Quelque 3.000 constructions illicites ont été dénombrées à travers les quartiers de la ville de Tamanrasset depuis le lancement de l’opération de recensement en septembre dernier, a-t-on appris dimanche auprès de la wilaya.
Ces constructions occupent une assiette foncière de 300 hectares, un "aspect négatif" qui, en plus de dénaturer le cachet urbanistique de la ville, entravent les exigences de développement, d’où "la nécessité d’y faire face avec fermeté", a indiqué à l’APS le wali de Tamanrasset, Belkacem Silmi.
Les opérations de démolition de ces constructions illicites, lancées dernièrement au chef lieu de wilaya, ont jusque là touché 214 habitations précaires et "se poursuivront dans le respect de la loi, de sorte à lutter contre le phénomène d’atteinte aux biens de l’Etat qui a pris de l’ampleur", a-t-il expliqué.
Ces constructions enlaidissent le cachet urbanistique de la ville et occupent d’importantes poches foncières qui, une fois récupérées, accueilleront des programmes d’habitat et des équipements publics au profit du citoyen, a souligné le wali.
Les opérations de démolition entamées dernièrement se sont déroulées dans le respect de la loi, et ont été précédées par des mises en demeure adressées à leurs occupants leur octroyant un délai réglementaire pour libérer les lieux, a-t-il ajouté en faisant état, d’un autre coté, de l’existence de 8.000 lots de terrain destinés à l’auto-construction en plus des autres formules d’habitat pour répondre à la demande des habitants de Tamanrasset.
Le chef de l’exécutif de la wilaya de Tamanrasset a appelé les propriétaires des constructions illicites touchées par la démolition à se rapprocher des instances administratives concernées par l’opération d’attribution de terrains pour en bénéficier, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
