Les participants au 8ème congrès de l’association des gynécologues obstétriciens privés d’Oran (AGOPO) ont insisté, hier à Oran, sur la nécessité d’une campagne d’information sur l’implant et sa place dans la contraception.
«L’implant est un nouveau moyen de contraception en Algérie, qui est encore méconnu, ce qui nécessite une campagne d'information sur ses caractéristiques, au même titre que la pilule et le stérilet», a plaidé le président de l’AGOPO, le professeur Ghaouti Benabadji.
«Il faudra également sensibiliser davantage les structures sanitaires sur l’implant, qui ne peut être pratiqué que par des médecins spécialistes», a-t-il déclaré, notant que des médecins ont été formés dans ce domaine.
Pour sa part, le professeur Aubert Agostini, chirurgien gynécologue de France a mis en exergue les avantages de l'implant, notamment du point de vue efficacité, réversibilité et acceptabilité, soulignant la facilité de pose et de retrait de ce moyen contraceptif.
Des thèmes abordant l’utilisation de ce moyen de contraception, les conditions de reprise de la grossesse après le retrait de l’implant, l’obésité chez la femme et autres ont été développés lors de cette rencontre de deux jours (22 et 23 avril).
Le taux des femmes sous contraception en Algérie est actuellement de l’ordre de 60%, selon l’AGOPO, qui a rappelé que dans les années 70 la contraception ne concernait qu'un taux de 7%.Le recul de l’âge du mariage pour les femmes en Algérie, de 22 à 32 ans, est un facteur encourageant à la contraception, a-t-on ajouté.