Se retrouvant à la 9e place avec un total de 36 points, l'USM El Harrach vit une situation des plus compliquées en cette fin de saison dont il ne reste plus que trois matchs.
En effet, le problème financier entre l'administration, les joueurs et le coach Boualem Charef et en particulier avec le président Manaa a perturbé sérieusement l'évolution de cette formation capable d'être à la place de dauphin après la large différence prise déjà par l'USM Alger championne d'Algérie avant terme.
L'USMH, auteur d'une première partie de saison très honorable pendant laquelle elle a occupé pour longtemps le podium, s'est retrouvé, depuis quelques journées, lutté pour son maintien parmi l'élite. Avant trois journées de la clôture du championnat, le club ne s'en est pas encore sorti totalement.
Ainsi donc le coach Boualem Charef a été demis de ses fonctions à la fin du mois dernier puisque c'est le président de l'USM El Harrach, Abdelkader Manaâ, lui-même qui a indiqué avoir mis fin aux fonctions de l'entraîneur Boualem Charef, en abandon de poste depuis trois semaines.
«La commission de discipline du club qui a traité vendredi l'affaire de l'entraîneur Charef a rendu son verdict portant sur la résiliation de son contrat», a déclaré Manaâ à l'APS.
Charef, de retour à l'USMH lors de la deuxième partie de la saison après l'avoir quitté lors de l'intersaison d'avant, boude son équipe depuis trois matchs. Ses relations avec le président Manaâ se sont détériorées il y a de cela plusieurs semaines.
«Le contrat de Charef allait expirer le 30 mai prochain. J'aurais aimé qu'il aille jusqu'au bout de son engagement pour s'asseoir par la suite autour d'une table et discuter de l'avenir. Malheureusement, ça n'a pas été le cas. Il a choisi de bouder l'équipe alors que celle-ci traverse une conjoncture difficile», a regretté le boss harrachi. Pour le moment se sont les adjoints du désormais ex-entraîneur de l'USMH, qui assurent les commandes techniques de l'équipe jusqu'à la fin de l'exercice en cours.
Là, il est important de noter que les joueurs eux aussi n'ont pas ménagé le président Manaâ boycottant même des séances d'entrainements car demandant 4 mois de salaires et 4 primes de matchs non encore réglés par le président Manâa. Et au vu de cette situation le président avait appelé à une assemblée générale extraordinaire.
Seulement, une autre AG extraordinaire a été organisée également par des membres du conseil d'administration de la même formation !
Au final et pas plus tard que lundi dernier il y'a eu une assemblée générale extraordinaire (AGEx) dont les membres ont décidé de retirer leur a confiance à l'ancien président Manâa. Lui, de son côté a reporté son AG extraordinaire faute de quorum tout en déclarant que l'autre AGEx est « illégale ».
Mais, hier, Mohamed Laib, qui devrait retrouver son poste de président de l'USM Harrach a affirmé mardi qu'il n'était pas encore «officiellement» installé, tant que les procédures d'usage n'ont pas encore été accomplies.
En effet, il faut assurer certaines procédures administratives pour officialiser
Le retour de Laib. «Le huissier de justice doit élaborer le procès verbal de cette AGEx avant de le soumettre ensuite au notaire, à partir de là, tout sera tiré au clair», a précisé justement Laib.
L'équipe se retrouve donc avec deux présidents, des joueurs démobilisés et un coach toujours absent car boycottant l'administration du président Manaâ !Il faut faire remarquer que c'est vraiment dommage qu'une formation n'ayant pas plus de moyens que d'autres ait pu réussir des résultats probant avant qu'un simple problème financier a eu raison de toute une équipe faute de responsabilité de l'administration de l'USMH pour être plus large dans la détermination des responsables de cette situation.
