Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a indiqué mardi à Alger qu'un «nombre important de postes budgétaires sont vacants» dans son secteur, selon un communiqué de l'Assemblée populaire nationale (APN).
M. Hadjar qui a présenté un exposé devant la commission des finances et du budget de l'APN dans le cadre de l'examen du projet de loi portant règlement budgétaire 2013, a précisé que la vacance de ces postes budgétaires était motivée par plusieurs facteurs dont l'«l'absence de candidats qualifiés sur le plan pédagogique dans certaines spécialités».
Le «taux de consommation du budget d'équipement en 2013 a atteint 90.80% contre une faible consommation des crédits de paiement dans le budget estimé à 18,38%» d'où les «lacunes enregistrées au niveau des estimations du budget et la vacance d'un nombre important de postes budgétaires», précise le communiqué.
Le ministre a imputé la faible consommation des crédits du budget d'équipement à plusieurs raisons dont le manque d'assiettes foncières dédiées à la réception des projets et le déficit en bureaux d'études soulignant que la consommation aurait pu être plus importantes si les infrastructures avaient été livrées dans les délais.
Pour ce qui est du transfert des crédits au titre de l'aide de l'Office national des oeuvres universitaires (ONOU) et les consacrer à d'autres segments, le ministre a expliqué que ceci était dû à la prise en charge de l'effet financier de l'application des décrets exécutifs qui définissent les avantages accordés aux travailleurs qualifiés exerçant de 21 wilayas environ.
Lors de cette réunion, les membres de la commission ont soulevé plusieurs questions dont la réflexion sur l'encouragement de la recherche scientifique en faveur du classement de l'université algérienne et la nécessaire révision de la gestion du dossier des oeuvres universitaires.
