Des chercheurs de l'université de Harvard ont conçu un test pour dépister rapidement et de manière peu coûteuse le virus Zika dans le sang et la salive, qui pourrait être disponible dans les prochains mois, selon une étude publiée vendredi.
Ce nouveau test permet de détecter le virus, qui peut provoquer des malformations sur les foetus, "à des concentrations beaucoup plus faibles qu'auparavant", fait valoir dans son étude le "Wyss Institute for Biologically Inspired Engineering" de Harvard.
Ce nouvel outil de diagnostic, qui peut être lyophilisé et stocké pendant un an, montre ses résultats "par un simple changement de couleur, si bien que même un oeil peu entraîné peut facilement savoir si le virus Zika est présent ou non dans l'échantillon", selon les chercheurs. Ce nouveau test pourrait être disponible dans les prochains mois et améliorera les dépistages actuels qui nécessitent des équipements spécialisés disponibles seulement en zones urbaines.
Une autre étude a révélé comment le virus attaquait le cerveau, détruisant ses cellules et provoquant la naissance de bébés avec des petites têtes, une maladie connue sous le nom de microcéphalie.
Publiée dans le journal Cell Stem Cell, ces travaux ont été effectués par des scientifiques de l'école de médecine de l'Université de San Diego.
