Une cinquantaine des chefs d'Etats et de gouvernements et de nombreuses ONG vont se réunir à Istanbul en Turquie pour un premier sommet humanitaire mondial visant à trouver des solutions et des moyens novateurs pour rendre l'action humanitaire plus efficace et inclusive.
L'objectif du sommet qui réunira de nombreuses ONG et près de 5.000 personnes dont une cinquantaine des dirigeants, est de «développer des solutions face aux obstacles du système humanitaire mondial et de créer une feuille de route sur les efforts déployés dans ce sens afin de répondre aux besoins futurs à travers des partenariats efficaces et novateurs avec les gouvernements, les ONG, les communautés locales, et de nouveaux partenaires tels le secteur privé et la philanthropie», ont rapporté des médias.
Les crises internes et guerres à l'origine de près de 80% des crises humanitaires, charient leurs lots de déplacement en masse des populations, les inégalités économiques croissantes, et les limites des ressources, et rendent le système mondial actuel incapable de répondre à ces enjeux humanitaires.
Quelque 125 millions de personnes ont désespérément besoin d'une aide humanitaire dans le monde d'où le besoin de définir les manquements et les imperfections du système humanitaire actuel et de proposer, dans cette optique, des solutions à ces défis complexes.
Le monde fait face au plus grand afflux de réfugiés depuis le Seconde Guerre mondiale avec 60 millions de personnes réfugiées ou déplacées par les conflits armés ou lors de catastrophes naturelles, selon des statistiques.
Selon un rapport de l'ONU, qui sera discuté lors du sommet, les besoins humanitaires sont passés de 2 milliards de dollars en 2000 à 24,5 milliards l'an dernier.
Le programme du sommet d'Istanbul qui était convoqué par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, et qui s'étale sur deux jours veut engendrer une série «d'actions et d'engagements concrets» pour aider les pays à mieux se préparer à affronter les crises, définir une nouvelle approche pour gérer les déplacements forcés et garantir des sources de financement fiables pour y répondre.
