Le président de la Fédération tunisienne de cyclisme (FTC), Naoufel Marchaoui, a salué lundi le rôle de l'Algérie dans l’organisation de la 33e édition du Tour international cycliste de Tunisie.
"La Fédération tunisienne et son homologue algérienne avaient signé un protocole d’accord portant sur la coopération et le développement de la discipline en Tunisie.
L’expérience de l’Algérie en matière d’organisation des grands évènements, comme le Grand Tour d’Algérie, nous a donné de la volonté pour relancer le Tour cycliste de Tunisie", a déclaré Naoufel Marchaoui à l’APS. Après 12 ans d'absence, le Tour international cycliste de Tunisie a repris samedi ses droits avec la participation de 12 équipes représentant neuf pays dont l'Algérie.
Pour le président de la Fédération tunisienne de cyclisme, cette compétition qui figure dans le calendrier de l’Union cycliste internationale (UCI), aura un "impact positif sur le double plan sportif et touristique." "Grâce à la contribution de nos frères algériens sur le plan de la ressource humaine et de la logistique, le Tour de Tunisie va contribuer à soigner l'image du pays à l'étranger et confirmer le climat de sécurité et de stabilité après les derniers attentats terroristes", a-t-il relevé.
Le protocole d’accord signé fin 2014 par la Fédération algérienne et son homologue tunisienne porte sur l’échange d’expériences dans le domaine de la formation des juges, l'organisation des tours cyclistes nationaux ainsi que la participation des coureurs tunisiens aux différents tours organisés en Algérie et vice versa.
Régie par les règlements de l'UCI, la 33e édition du Tour international cycliste de Tunisie est placée sous le contrôle du commissaire international, l’Algérien Aziz Laouamri et d'un inspecteur antidopage.
