Salim, âgé de 39 ans, a sauvagement poignardé Amine âgé de 35 ans, à la suite d’une dispute. Le drame a eu lieu à El-Harrach. Salim sort son couteau et frappe Amine. Amine rend l’âme, le criminel s’enfuit et rentre chez lui, les policiers se déplacent à l’endroit indiqué. Salim est arrêté.
Une année après le drame, Salim répond du meurtre perpétré sur la personne d’Amine, devant un tribunal criminel. Tout au long de son interrogatoire par la présidente, il ne cesse de réitérer ses regrets, déclarant que le défunt le menaçait aussi d’un couteau. A la fin des débats, la présidente lit le rapport de l’enquête sociale concernant Salim. Celui-ci avait un casier judiciaire chargé, ajoute la présidente et il s’avère qu’il était effectivement ivre au moment des faits.
Le représentant du ministère public, dans son réquisitoire, refit lecture de l’arrêt de renvoi judiciaire avant de rappeler encore une fois à l’accusé la gravité de son geste. Il requiert la peine de 25 ans de réclusion criminelle à l’encontre de Salim, alors que l’avocat de la défense demande de larges circonstances atténuantes, précisant que son client avait agi «sans intention de donner la mort». Après délibérations, le verdict tombe : Salim est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.
