A quelques jours de la fête de l'Eid El Fitr, la fièvre des achats des habits est montée d'un cran. Un véritable rush est observé sur les magasins de vêtements dans toutes les grandes villes de la wilaya d'Ain Defla, notamment Khemis Miliana, El Attaf, Miliana, Djendel le chef lieu de la wilaya.
Les parents, accompagnés de leurs bambins se bousculent dans les boutiques, magasins et autres grandes surfaces spécialisées dans l'habillement. Malgré la hausse des prix par rapport à l'année précédente, mais cela n'a pas découragé les clients qui continuent à se présenter en grand nombre.
« Si le choix est varié, les prix demeurent très élevés et la qualité n'est pas souvent au rendez-vous » Estiment certains clients. Pour échapper à la flambée des prix qui caractérisent cette période de l'année, certains parents prévoyants, ont pris leurs devants en faisant leurs achats, il y a quelques semaines.
D'autres veulent juste marquer El Eid avec des vêtements moins chers a leur enfants, car les frais du Ramadhan leur a couté trop cher.
A Khemis Miliana, une ambiance particulière pour cette dernière semaine du mois de ramadhan, où les soirées sont plus effervescentes avec les familles, accompagnées de leurs enfants, qui font leurs achats de vêtements et chaussures en prévision de l'Eid el Fitr qui s'annonce vers la fin de cette semaine. Très achalandés, les commerces sont pris d'assaut dès les premières heures de la soirée, juste après la rupture du jeune.
Des dizaines de familles passent en revue les vitrines bien présentées et illuminées aux jeux de lumière. C'est pratiquement la joie des enfants qui prime dans ces soirées. Dans les magasins, il faut se bousculer pour pouvoir faire le bon choix de vêtements ou des souliers présentés sous différents prix et qualités.
Les pères de familles écoutent, suivent attentivement leurs enfants et leur accordent toute l'attention voulue.
Des vêtements de fabrication locale ou la marque made in sont affichés a des prix moyens tandis que d'autres plus a la mode sont hors de portée pour les petites bourses. Peu importe le prix, les pères de familles doivent se sacrifier encore pour le plaisir de leurs enfants.
