330.133 candidats ont réussi aux épreuves du baccalauréat session 2016 dont 237 avec la mention "excellent" (18 de moyenne ou plus), a affirmé mercredi l'inspecteur général du ministère de l'éducation nationale, Nedjadi Messeguem.
"Le nombre global des lauréats au baccalauréat s'élève à 330.133 candidats scolarisés et libres, dont 237 ayant obtenu la mention "excellent" (18 de moyenne ou plus)", a indiqué M. Messeguem, lors d'une conférence de presse, animée au lendemain de l'annonce des résultats du baccalauréat, les qualifiant d'"acceptables", en dépit des problèmes survenus en raison des réseaux sociaux et de la publication de faux sujets du baccalauréat, qui ont perturbé les candidats".
M. Nedjadi a refusé de donner le taux national de réussite au baccalauréat, affirmant que "ce qui compte est le taux de réussite des candidats scolarisés, qui est de 49,79 %", soulignant que "la majorité des candidats libres sont des universitaires dont le principal objectif est d'améliorer leurs moyennes de réussite au baccalauréat".
La moyenne la plus élevée lors de cette session s'élève à 19,14, obtenue par un élève résidant à Oran et étudiant en mathématiques, a-t-il ajouté.
Le taux de réussite chez les filles est de 66,21%, tandis que celui des garçons s'élève à 33,79%, un taux proche de celui enregistré l'année dernière, a précisé M. Nedjadi.
Quant au classement par branches, les mathématiques viennent en première position avec un taux de 63,84% suivis des Langues étrangères avec 56,09%, puis des Sciences expérimentales avec 52,99%.
Au sujet des cas de fraude enregistrés lors de cette session, M. Messeguem a dit qu'il s'agit de 1.006 cas qui seront examinés par la commission, installée à cet effet et qui décidera du type de sanctions à prendre, pouvant aller jusqu'à cinq ans d'exclusion pour les candidats scolarisés et 10 ans pour les candidats libres.
Concernant les individus impliqués dans la fuite des sujets du baccalauréat, il a affirmé qu'ils ont été arrêtés à titre conservatoire, en attendant la décision de justice.
S'agissant du volet relatif à la reforme de l'examen du baccalauréat, tel annoncé précédemment, l'inspecteur général de l'éducation nationale a évoqué l'existence d'un accord préalable entre le ministère de l'éducation nationale et ses partenaires sociaux y compris les syndicats n'ayant pas signé la charte d'éthique", soulignant qu'"une approche a été élaborée à cet effet qui sera présentée au niveau du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique lors d'une journée d'études".
Les principaux points cités dans le cadre de ce projet proposent "de réduire le nombre de jours des épreuves du baccalauréat, outre la garantie du contrôle continu et le réajustement de matières qui seront proposées soit au choix ou verront la durée de leurs examens réduite".
