L’initiative de reconstruction d’un consensus national «s’est imposée comme l’unique alternative démocratique pour préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale», a insisté samedi à Tizi-Ouzou le 1er secrétaire du Front des Forces Socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafaa.
Intervenant à l’ouverture de la session politique du conseil fédéral du FFS de Tizi-Ouzou, M. Bouchafaa a estimé qu’après «l’échec avéré» des autres initiatives proposées sur la scène politique, la reconstruction d’un consensus national «s’est imposée comme l’unique solution pour une sortie de crise pacifique».
Pour le FFS, le défi actuel est de «trouver les voies et moyens permettant de mettre toutes les chances du coté de ceux qui croient en cette initiative (consensus national) et la mobilisation du plus grands nombre d’Algériens autour de ce projet».
Le premier secrétaire national du FFS a rappelé que la préoccupation et l’objectif de son parti est «la préservation de la souveraineté nationale, de la sécurité, la stabilité et la cohésion de l’Algérie dans le but de construire un Etat fort avec des institutions fortes et l’adhésion de son peuple, pour un pays uni, prospère et solidaire».
Le combat du FFS et son attachement à l’unité nationale, à l’intégrité territoriale du pays, ainsi qu’à Tamazight et autre composantes de l’identité nationale «est une conviction ancrée et inébranlable», a-t-il ajouté.
Dans ce sillage, M. Bouchafaa a saisi l’occasion pour s’attaquer à ceux qui veulent «dissocier la Kabylie du reste du pays». Il dira à ce propos que «le destin comme l’avenir de la Kabylie est lié à celui de l’Algérie et ne saurait se concevoir en dehors du destin national commun à tous les Algériens».
Il a soutenu que les problèmes que vivent les habitants de la Kabylie ne sont pas spécifiques à cette région, toutefois, relève-t-il, «certaines parties, mues par des intérêts personnels, tentent d’exploiter la région pour se replacer sur la scène».
«Certains comportements, tels que l’argent sale et le régionalisme, sont étrangers à nos valeurs et aux principes de la guerre de libération nationale, et menacent la notion de l’Etat nation», a-t-il insisté.
La fédération FFS de Tizi-Ouzou a poursuivi ses travaux à huit-clos pour l’installation des différentes commissions statutaires et de deux commissions pour la préparation de la célébration du 60ème anniversaire du congrès de la Soummam (20 août 1956) et du 53ème anniversaire de la création du FFS (29 septembre 1963).
