L'excédent des comptes courants du Japon a progressé de 80% en juin sur un an, à 974,4 milliards de yens (8,6 milliards d'euros au cours actuel), contre 541 milliards un an plus tôt.
Les échanges de marchandises ont dégagé un surplus de 763,6 milliards de yens, contre seulement 122,70 milliards en juin 2015. Comme les mois précédents, c'est le repli de la facture d'achat à l'étranger de pétrole et gaz qui explique cette amélioration.
Les importations ont dans leur ensemble fléchi de 20,2% à 5.070,5 milliards de yens, ce qui montre aussi que l'activité au Japon n'est pas en pleine forme, sans quoi les besoins ne baisseraient pas autant. Les exportations, un peu affaiblies par le regain du yen et de ralentissement en Chine et autres pays émergents, ont dans le même temps décliné de 9,9%, à 5.834,1 milliards de yens.
Le compte des services a accusé un déficit de 167,6 milliards de yens, un peu moindre que celui déploré une année auparavant.
Du côté des revenus, compte qui reflète les apports liés aux investissements à l'étranger, le surplus a reflué à 417,5 milliards de yens, inférieur de 225,1 milliards à celui de juin 2015.
Un autre compte de revenus, de moindre importance, a enregistré un résultat négatif. La balance des transactions courantes prend en compte les échanges des biens, ceux des services, ainsi que les revenus des investissements directs ou de portefeuille et les revenus du travail (envois de fonds de travailleurs migrants), les transferts courants entre résidents et non résidents (prestations sociales, aide alimentaire par exemple).
