Les autorités ivoiriennes ont fait part samedi de leur volonté d'assurer une protection plus accrue de ses parcs et réserves. Selon le ministre de l'Environnement Rémi Alla Kouadio qui intervenait lors d'une rencontre des experts, il urge de mettre en place une gestion intégrée des aires protégées du pays qui fait face à une déforestation «rapide».
«La gestion intégrée vise à «la conservation de la faune et de la flore de ces parcs. La mise en oeuvre du projet débutera dans le parc national du Banco, immense réserve de 3.474 hectares au coeur d'Abidjan, qui abrite une «trentaine de végétaux en voie de disparition en Afrique de l'ouest», a expliqué le ministre.
«Au regard de la déforestation rapide en Côte d'Ivoire, des actions telles que le reboisement sont menées et seront renforcées», a noté M. Allah Kouadio.
Selon l'Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), la Côte d'Ivoire dispose de 14 parcs et réserves qui s'étendent sur deux millions d'hectares, représentatifs des différents écosystèmes du pays.
La Côte d'Ivoire, qui comptait 16 millions d'hectares de forêts dans les années 1960, en compte aujourd'hui environ trois millions.
Le gouvernement tente de mener des actions de sensibilisation et parfois de répression dans l'optique de la protection et la régénération du couvert forestier.
