
Quelque 10.619 micro entreprises ont été créées, dans la wilaya de Tipasa, par l’entreprise de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), depuis le lancement du dispositif en 1997, a-t-on appris de son responsable local .
«L’ANSEJ a contribué à la création de 10.619 entreprises dans différents secteurs d’activités, ayant généré plus de 31.850 emplois permanents», a indiqué Adlane Lazali , dans un point de presse consacré au bilan d’activité de cette agence pour le premier semestre 2016.
Sur ce total d’unités créées, un taux de 12% ont déposé leurs bilans», a-t-il ajouté, qualifiant ce taux de «minime» comparativement aux bons résultats obtenus par le dispositif, à plus d’un titre, a-t-il relevé.
Pour M .Lazali ces résultats positifs sont en phase de faire de l’ANSEJ l’un des «moteurs de l’industrie nationale, par sa contribution à la diversification de l’économie nationale et à la création de l’emploi notamment».
«Si certaines unités ont fait faillite, Il n’en demeure pas moins», a-t-il observé, que des «centaines de jeunes promoteurs bénéficiaires des crédits ANSEJ ont su dépasser les contraintes et les difficultés financières, grâce à l’accompagnement assuré par l’agence», a-t-il assuré, soulignant l’intérêt du programme de soutien et formation mis en place pour assister les jeunes entreprises en matière de gestion, marketing, comptabilité, entre autres.
Il a, d’autre part, signalé la signature de contrats de sous-traitance entre plus de 80 micro entreprises de la wilaya et différentes sociétés nationales dont Algérie- Telecom et la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (SEAAL).
M.Lazali a cité en exemple une micro entreprise spécialisée en plomberie sanitaire, dont le promoteur a pu atteindre un chiffre d’affaires de quatre(4) millions de da, grâce à un contrat de sous-traitance avec la SEAAL.
«Ce chiffre d’affaires est le double du montant engagé dans le projet», s’est-il félicité.
S’exprimant au sujet des fraudeurs, le responsable a révélé l’engagement de 34 plaintes auprès des services judiciaires de la wilaya, pour «abus de confiance» dont trois (3) ont abouti à la condamnation des bénéficiaires concernés à trois (3) années de prison ferme.
«Il faut savoir faire la différence», a-t-il dit, entre «une unité en état de dépôt de bilan (ou faillite), qui est une situation tout à fait ordinaire qui arrive quotidiennement de par le monde» et la «fraude ou l’escroquerie représentée par le fait que les bénéficiaires ont vendu leurs équipements, ou n’ont même pas lancé le projet, ou ont exploité l’investissement à d’autres fin avec la complicité de ceux qui les ont financés».
Il a, néanmoins, estimé que l’enregistrement 35 cas de fraude est un chiffre qui ne prête pas à l’alarmisme.
Par ailleurs, le responsable a fait cas du recouvrement, par ses services, de plus de 71.5 millions de da auprès des jeunes promoteurs de projets, depuis le début de l’année 2016 à ce jour, enregistrant ainsi une hausse de plus de 3, 35 millions de da comparativement à 2015, siège du recouvrement de 69 millions de da.