L’université de Boumerdes va £uvrer, au titre de la nouvelle année universitaire 2016-2017, à «adapter» l’enseignement avec les besoins économiques et sociaux, à travers la valorisation de ses ressources dans les domaines scientifiques et technologiques, a affirmé mardi le recteur.
«L’université M’hamed Bouguera possède toutes les ressources et compétences susceptibles de contribuer à la concrétisation de cet objectif, d’autant plus qu’elle est considérée comme étant le 4eme pôle d’excellence national dans les filières électronique, hydrocarbures et énergie», a ajouté Abdelhakim Bentelis, dans une déclaration à l’APS, en marge de la clôture du premier Congrès national sur les sciences, technologies et applications, abrité, depuis dimanche, par cet établissement.
Pour M. Bentelis, la consécration de cet objectif «nécessite de notre part d’aller au delà de la formation théorique, inculquée à plus de 70% d’étudiants diplômés au chômage», et ce en assurant, a-t-il ajouté, «une formation de qualité et à la demande» répondant aux besoins de l’environnement économique et social.
C’est pourquoi, a- t-il poursuivi, des «efforts sont actuellement consentis en vue de lier des relations de partenariat avec des entreprises économiques et industrielles, en conformité avec les «besoins véritables ressentis dans chaque secteur».
A titre indicatif, les besoins en main d’£uvre qualifiée dans la filière du textile et de l’habillement, sont estimés entre 300 à 400 employés, que «l’université de Boumerdes est capable de couvrir», a-t-il assuré.
Le responsable a signalé la proposition à cet effet «d’un projet de restructuration de son établissement, actuellement en cours d’examen auprès des services de la tutelle».
Dans l’attente de l'approbation du projet, l’université M’hamed Bouguerra s’est lancée dans la mise en £uvre d’un programme de travail visant essentiellement «l’amélioration des conditions de formation des étudiants, parallèlement à la facilitation des conditions de travail des enseignants», à travers l’adoption d’une méthodologie pédagogique et administrative «unifiée» de l’ensemble de ses instituts et facultés, tout en fixant une même période pour les examens à leur niveau, ainsi qu’une même date pour la clôture de l’année universitaire, a expliqué M. Bentelis.
A titre d’exemple, il a souligné la réorganisation au niveau de la faculté des sciences, qui accueillait, à elle seule, plus de 15.000 étudiants, avant le transfert et redistribution de nombreuses spécialités, en son sein, vers d’autres instituts et facultés.
Plus d’une centaine de projets de recherches, relatifs à une quinzaine de domaines scientifiques et technologiques, ont été présentés au titre des ateliers de travail tenus à l’occasion de ce premier congrès du genre, en vue de bénéficier d’un financement.
Des chercheurs, experts, et autres représentants du monde des finances et de l’économie, des étudiants ont pris part à cette rencontre de trois(3) jours, organisée à l’initiative de l'Organisation nationale pour le développement scientifique et technologique(ONDST).
Outre des workshops, ayant réuni les promoteurs des projets concernés avec des hommes d’affaires, des communications thématiques ont été présentées par des experts et chercheurs du domaine.
