Une nouvelle étude apporte un espoir aux personnes porteuses du gène de l'obésité. Le sport et l'alimentation pourraient combattre cette fatalité génétique.
Les individus porteurs du gène FTO qui favorise l' obésité peuvent lutter contre la génétique en pratiquant une activité physique régulière, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale British Medical Journal (BMJ) . Les personnes ayant deux copies de l'allèle FTO pèseraient en moyenne 3 kg de plus et ont une probabilité 1,7 fois plus élevée de devenir obèses.
L'obésité pourrait être combattue par l'activité physique
Les chercheurs de l'Université de Newcastle au Royaume-Uni ont entrepris d'examiner l'interaction du gène FTO avec des interventions de perte de poids en examinant les données actuellement disponibles. Au total, l'équipe a analysé les données médicales de 10 000 participants qui ont pris part à huit essais contrôlés randomisés.
Au début des essais, en moyenne, les personnes porteuses du gène FTO étaient plus lourds de 0, 89 kilogrammes. Les conclusions de la méta-analyse a révélé que le gène ne semble pas affecter la capacité d'un individu à perdre du poids. En effet, les participants ont ensuite perdu autant de poids ou de centimètres de tour de taille que les personnes non porteuses de cette variation génétique.
"Les individus porteurs de la variation FTO réagissent aussi bien que les autres aux actions pour perdre du poids basées sur l'alimentation, l'activité physique ou les traitements médicamenteux", affirment les auteurs de l'article. Cela signifie que la prédisposition génétique à l' obésité peut être contrebalancée au moins en partie par de telles actions", concluent-ils.
"Les résultats de cette étude peuvent être considérés comme un espoir pour ceux qui portent les gènes de l' obésité, car la perte de poids est encore très réalisable. Les gènes certainement jouent un rôle sur le poids, mais l'exercice et une bonne alimentation doivent toujours être les principales préoccupations lorsque vous essayez de maigrir" a commenté Alison Tedstone, directrice du département nutrition à l'Autorité de santé anglaise qui a commenté cette étude.
