Un groupe d'experts et de chercheurs étrangers spécialisé dans l'étude des oiseaux migrateurs et et des zones humides dans l’Afrique du nord et la rive sud de la méditerranée a effectué une sortie à la zone humide «El Magtaa» située à une trentaine de kilomètre de la ville de Mostaganem, a-t-on appris des la conservation des fôrets.
Cette sortie scientifique de ces chercheurs universitaires et experts venus d’Allemagne, de France, de Maroc, Tunisie et de Libye, leur a permis de découvrir la zone humide d'«El Magtaa» dans la commune de Fornaka (Mostaganem), et surveiller et inspecter les indicateurs environnementaux et la faune et la Flore dans cette zone qui dispose d'un système écologique unique et diversifié.
Des explications ont été fournies au groupe par la conservation des Forets sur l'importance environnementale de cette zone, et sa richesse en matière de ressources naturelles puisqu'elle représente une zone de transit pour de nombreux espèces d’oiseaux migrateurs, cherchant des régions à conditions climatiques adéquates, a-t-on expliqué.
Cette zone humide, situées entre plusieurs wilayas (Oran, Mostaganem et Mascara) et étendues sur 23.000 hectares, est classée dans la cadre de l’accord «Ramsar» des zones humides d'importance internationale, eu égard aux multiples spécificités naturelles, dont elle dispose (Steppes, marécagesà).
Selon le service de protection des forêts dans la conservation des forêts, quelques 20.000 oiseaux de 30 espèces ont été recensés durant l’année en cours dans cet espace naturel, certains déjà installés et d’autres venus d’Europe.
Plusieurs opérations ont été effectuées pour la protection et la valorisation de la biodiversité dans cette partie d'«El Magtaa», étendue sur 380 hectares.
D’autres opérations similaires sont en cours de lancement. Il s’agit essentiellement d’opérations d'entretien de chemins forestiers, la création de ceintures vertes sur les abords de cette zone et la réalisation de postes d’observation des oiseaux migrateurs.
Outre la conservation locale des forêts, des chercheurs de l’Université d'Oum El Bouaghi, ainsi que des associations locales spécialisées dans l’environnement ont également participé à cette initiative.
