Santé

Mal aux reins: comment savoir si j'ai un kyste?

Publié par DK News le 19-10-2016, 16h42 | 345
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Passée la quarantaine, une personne sur deux est porteuse d'un ou plusieurs kystes simples dans les reins. Des kystes qui ne provoquent aucun symptôme apparent. On vous explique comment savoir si vous êtes à risque.

Si le kyste est trop gros ou mal placé, le médecin décide souvent de vider le kyste en ponctionnant son contenu à travers la peau, sous anesthésie locale.

Le traitement par alcoolisation des kystes du rein est indiqué dans les rares cas de gros kystes compressifs douloureux ou a l'issue du drainage d'un kyste infecté. La technique consiste à injecter un agent sclérosant à l'aide d'une petite sonde après avoir vérifié l'absence de communication avec les voies urinaires. Le succès est obtenu dans environ 80% des cas.

Mais il arrive (assez rarement quand même) que la petite poche du kyste se perce ou que le kyste se reforme après la ponction : dans ce cas, il doit être enlevé chirurgicalement.

Des kystes presque ordinaires
Un kyste au rein se présente comme une sorte de petite poche qui varie de quelques millimètres et plusieurs centimètres, remplie d'un liquide jaune clair. La présence de plusieurs kystes dans un même rein ou dans les deux reins n'est pas rare.
Comme ces kystes ne provoquent généralement aucun symptôme, le meilleur moyen d'en faire le diagnostic est de passer une échographie. Si le médecin repère une petite tumeur, un scanner permet ensuite de vérifier s'il s'agit bien d'un simple kyste ou s'il est en présence d'une tumeur cancéreuse.

Reins: des kystes silencieux
Rassurez-vous, il est vraiment très rare de souffrir de douleurs lombaires lorsqu'on est porteur d'un kyste bénin. Le plus souvent, les kystes bénins (et silencieux, donc) sont repérés de manière fortuite au cours d'une échographie qui vous avait été prescrite pour tout autre chose : un problème urinaire ou un problème digestif. Pour ces kystes au rein n’y a pas de traitement particulier sauf en cas de compression, qui serait provoquée par un kyste mal placé, c'est-à-dire placé trop près des voies urinaires, ou parce que le kyste est trop gros.



Reins : c'est grave une pyélonéphrite ?

Quand une infection urinaire remonte jusqu'aux reins, il est parfois nécessaire de se faire hospitaliser. Mais les antibiotiques permettent de se débarrasser rapidement de l'infection.

Pyélonéphrite : ça commence comme une cystite
6 fois sur 10 la pyélonéphrite a commencé par une cystite, mais les symptômes sont différents. Le plus souvent s'ajoutent aux brûlures mictionnelles (quand vous faites pipi) : fièvre élevée, frissons, douleurs abdominales et lombaires.
Cette contamination des reins peut toutefois se traduire uniquement par une température élevée, voire des nausées et (ou) des vomissements.

Pyélonéphrite : faire un ECBU
Pour confirmer le diagnostic et identifier le germe responsable, le médecin demandera une analyse d'urine (ECBU) puis prescrira un traitement par antibiotiques qu'il affinera selon les résultats.
L'hospitalisation n'est nécessaire qu'en cas de forte fièvre : par intraveineuse, les antibiotiques agissent alors plus rapidement.

Pyélonéphrite : à l'hôpital
Parallèlement, le médecin s'assurera qu'aucun obstacle ne gêne l'évacuation des urines. Une échographie suffit. Mais elle est indispensable car la stagnation des germes dans les reins peut faciliter leur passage dans la circulation sanguine et exposer à un choc septique, avec les risques vitaux que cela implique.

L'obstacle peut être un petit calcul ou un polype. En faisant remonter une sonde dans les voies urinaires, sous anesthésir générale, le chirurgien les dégagera et permettra aux urines de s'évacuer à nouveau normalement.



Greffe de rein : découverte d'une des causes de rejet

Une greffe de rein sur deux est rejetée par le système immunitaire dans les dix ans qui suivent la greffe. Des chercheurs américains viennent de découvrir une des causes de ces rejets.
En cas d'insuffisance rénale chronique grave, le rein n'assure plus ses fonctions et le malade a besoin d'un traitement de suppléance : la dialyse ou une greffe de rein . A ce jour en France 42 500 personnes sont dialysées et 33 700 ont reçu une greffe. Mais même après une opération réussie, il arrive que le système immunitaire du patient finisse par rejeter le rein greffé.

Il existe deux types de rejet : aigu et chronique. Le rejet aigu se produit rapidement et l'organe est rejeté en un an. Le rejet chronique prend plus de temps et se développe lentement au fil des ans, pour se terminer par un échec dans les 3 à 10 ans qui suivent la greffe : le système immunitaire de l'hôte reconnaît le nouveau rein comme "étranger" et monte une réponse immunitaire contre lui, le détruisant lentement. Ainsi après 3 ans, 17% des greffes de rein échouent.

Les chercheurs de l'Institut de recherche La Jolla de Californie (Etats-Unis), dirigés par le professeur Daniel Salomon, ont utilisé une expression des gènes pour étudier l'activité de rejet aigu et chronique et vérifier s'il y a des similitudes entre les patients dont l'organisme a rejeté la greffe. Pour cette étude, publiée dans l'American Journal of Transplantation, l'équipe a analysé 324 biopsies rénales. Ils ont constaté que 80% des gènes exprimés dans le rejet aigu étaient partagés dans les tissus des reins ayant souffert de rejet chronique.

"Il s'agit de la même maladie. Que le rejet arrive dans le mois qui suit la greffe ou 5 ans après ne change rien : la réponse immunitaire est la même d'un point de vue moléculaire" explique le Pr Salomon. Cette étude apporte un espoir dans le traitement anti-rejet de la greffe chronique car cela signifie que les médicaments immunosuppresseurs utilisés pour le rejet aigu pourraient également être utilisés pour le rejet chronique. En outre, le Professeur Salomon estime que ces résultats seront probablement valables pour les transplantations hépatiques, cardiaques et pulmonaires.

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