La salle Harcha était pleine comme un œuf, le sol étant garni de 3 000 sièges qui ont été occupés sagement par les délégations de femmes venues de tout le pays pour exprimer » notre soutien à Bouteflika. Pour qu’il soit élu. »
Ces Kabyles, Chaouias, Sétifiennes, Annabies, Tébessiennes, Tlemceniennes, Chélifiennes, ces femmes d’Alger, de Constantine, d’Adrar sont là pour dire ce qu’elles attendent du nouveau mandat d’Abdelaziz Bouteflika : « Encore plus de droits » selon cette universitaire de Khenchela.« Encore plus de paix » pour cette Sétifienne qui se rappelle «qu’après 16 heures, il n’y avait plus personne dans les rues. »
Cette agricultrice d’Adrar veut « encore plus de développement au Sud, plus d’entrepreneur(e)s, pour créer des emplois, des richesses. »Pour cette sportive, «grâce à Bouteflika, le sport a repris sa marche de succès en succès ».Chacune avait une bonne raison de voter «Bouteflika», des raisons qui s’appuient sur les faits, comme la représentation des femmes dans les assemblées élues, comme les décisions qui apportent la dignité aux femmes abandonnées ou divorcées en charge d’enfants.
Les femmes sont positives et concrètes, elles ne s’en laissent plus conter. Pourtant la joie, les danses étaient là, qui les entraînaient dans des farandoles de gaietés. Les youyous ont fusé à plusieurs reprises, se répondaient d’une délégation à l’autre ; les drapeaux et les pancartes à l’effigie de Bouteflika s’agitaient au-dessus des têtes au rythme des chansons.
La maturité des femmes algériennes est incontestable : nul ne peut plus les réduire à des personnes diminuées. Leur espérance est en Bouteflika. Et quand Sellal entame son discours par « La femme algérienne est l’honneur de l’Algérie », des salves d’applaudissements, nourris montent au ciel et se répandent dans le coeur d’Alger...
