Economie

Selon l’OMD : La stratégie algérienne de développement répond aux attentes de la population

Publié par DKNews le 25-10-2016, 17h33 | 34
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La stratégie algérienne de développement, mise en £uvre durant les quinze dernières années, a permis de répondre de façon «notable» aux attentes accumulées et renouvelées de la population, selon le rapport de l'Algérie 2000-2015 sur les Objectifs du millénaire pour le Développement (OMD).

Intervenant dans un contexte caractérisé par une amélioration de la situation sécuritaire, grâce à la politique de réconciliation nationale mise en place par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la stratégie de développement mise en £uvre durant les quinze dernières années «a permis de répondre de façon notable aux attentes accumulées et renouvelées de la population», précise le rapport rendu public à l'occasion de l'anniversaire de la Journée de la diplomatie algérienne et de la Journée des Nations Unies.

Dans le chapitre relatif à l'évolution de la situation socio-économique 2000-2015, le rapport relève que la stratégie algérienne, «basée sur un effort d'investissement sans précédent, représentant annuellement près de 30% du PIB, s'est traduite par la mise en £uvre de quatre plans de développement de grande ampleur, visant le soutien à la relance économique, la consolidation de la croissance, la modernisation des infrastructures économiques et sociales, et l'appui au développement des Hauts Plateaux et du Sud».

«Ce choix stratégique a trouvé sa pertinence dans les performances économiques et financières des années 2000-2015», note le document.

Selon le rapport, l'embellie financière obtenue grâce à l'amélioration des prix de pétrole, «a conforté l'engagement des pouvoirs publics dans les décisions politiques ayant permis de susciter de nombreuses dynamiques, à l'instar du remboursement par anticipation de la dette extérieure, et de la consolidation des capacités financières, à la fois sur le plan des réserves de change que sur les capacités de financement public, constituant ainsi autant de facteurs de sauvegarde de l'équilibre budgétaire et de sécurité pour la réalisation des programmes de développement socio-économiques tout au long de la période», souligne le document. 

Au plan économique, le rapport estime que «la croissance a évolué à une moyenne annuelle de 3,7%, et le PIB hors hydrocarbures a crû à un rythme supérieur à 6%, avec un pic de près de 10% en 2009». 

Selon le document, cette croissance est «globalement diversifiée, tous les secteurs d'activités hors hydrocarbures ayant observé une variation significative de leur valeur ajoutée, relativement saine, l'inflation étant restée modérée (3,9% en moyenne annuelle), et intensive en emplois, le chômage ayant fortement baissé (passant de 29,8% en 2000 à 11,2% en 2015)». 

Il est relevé que le secteur des hydrocarbures, «après avoir enregistré une croissance de 3,8% entre 1999 et 2005, confortée par un renchérissement notable des prix, a subi la contrainte de la baisse de la demande mondiale depuis 2006».

Le secteur des hydrocarbures a ainsi enregistré «une croissance négative» sur la période 2005-2014.
Son poids dans le PIB a, de ce fait, a baissé, passant de plus de 45% en 2006 à 27,1% en 2014, souligne le rapport qui affirme que ce secteur «reste cependant la première source de financement de l'économie, ce qui constitue un facteur de vulnérabilité en raison de sa volatilité». 

Concernant l'industrie, le document relève que ce secteur, bien que sa part dans le PIB (en valeurs nominales) ait baissé depuis plusieurs années, a enregistré «une croissance, non négligeable, de 4,1% en moyenne annuelle sur la période 2000-2015». 

«Les retards cumulés, en particulier dans le segment public du secteur, malgré de nombreuses initiatives de restructuration et de recapitalisation, font que son développement représente le grand défi qui se pose à l'économie algérienne dans sa recherche d'une diversification moins contraignante», explique le document.  S'agissant du BTP, le rapport note que la performance de ce secteur est liée particulièrement à la réalisation de grands programmes d'investissement dans le logement et les travaux publics.

En matière de logement, sur les 15 dernières années, «3 millions de ménages ont pu accéder à des logements neufs, financés entièrement ou partiellement par l'Etat, faisant accroître le parc de logements de 5,4 millions en 2000 à 8,5 millions en 2015». 

Quant aux travaux publics, le document rappelle qu'une politique nationale de grands travaux et d'équipements publics structurants a été mise en £uvre dans le cadre de trois Schémas Directeurs à l'horizon 2025 (schéma directeur routier et autoroutier, schéma directeur des infrastructures aéroportuaires, schéma directeur des infrastructures maritimes). 

Il est mis en exergue notamment les opérations d'extension et d'entretien du réseau routier existant, de grands ouvrages autoroutiers, ainsi que la réalisation de l'autoroute Est-Ouest sur un linéaire de 1.142 km.

Il est relevé aussi une «nette amélioration» du réseau ferroviaire, dont la longueur est passée, entre 2000 et 2013, de 1.739 km à près de 4.000 km ainsi que les progrès enregistrés en matière de modernisation du réseau (électrification, dotation en systèmes de signalisation, communications, sécurité et maintenance, renouvellement des équipements).

En ce qui concerne l'agriculture, le rapport précise que la mise en £uvre de la politique de renouveau agricole et rural a insufflé «une nouvelle dynamique» à la croissance agricole et au développement des territoires ruraux, à travers l'extension des surfaces arables, le réaménagement des exploitations agricoles et le reboisement d'importantes superficies.

Cette politique a permis l'intensification et la modernisation de la production dans toutes les filières agricoles, la stabilisation des populations rurales, et la diversification d'activités économiques génératrices d'emploi, lit-on dans le document.

Le rapport estime, par ailleurs, que la contribution du secteur privé à la création de richesse et d'emploi en Algérie est «de plus en plus importante», représentant 59,5% de la valeur ajoutée nationale en 2014, contre 41,7% en 2000», relevant qu'hors hydrocarbures, cette proportion a atteint près de 86% en 2014, contre 74,8% en 2000 et que secteur privé contribue à hauteur de 59% dans l'emploi global.

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