Santé

L’implant dentaire n’est pas une fatalité

Publié par DKNews le 30-10-2016, 14h50 | 34
|

Alors que a pose d’un implant se banalise de plus en plus pour remplacer les dents manquantes, cette technique reste un acte chirurgical onéreux qui n’est pas adapté à tous les patients.

Lorsqu’une dent ne peut plus être conservée, une des premières options qui se présente au patient est l’implant dentaire. Pourtant, la pose de ces racines artificielles, dont le coût (entre 1 000 et 1 200 euros) n’est pas remboursé par la sécurité sociale, ne s’adapte pas à tous les cas.

"Le but est de rendre le meilleur service, en offrant le meilleur pronostic si possible au moindre coût", explique Docteur Franck Renouard, responsable scientifique de l’implantologie pour le Congrès de l’Association dentaire française, avant d'ajouter que "ce fait engage la responsabilité morale du praticien qui se doit de rechercher la bonne solution".

Aujourd’hui, l’implant dentaire est la technique privilégiée pour remplacer des dents absentes , en particulier à cause de son taux de succès élevé (90% à 10 ans).

Des conséquences négatives

Par contre, lorsqu’un patient a perdu de l’os lors d’un traumatisme ou suite à une infection, la pose d’un implant avant la reconstruction de l’os aura "des conséquence esthétiques négatives", souligne Franck Renouard, et dans ce cas "l’indication implantaire peut se discuter".

D’ailleurs, "le chirurgien-dentiste est censé dire 'non' quand il pense que le traitement par implant ne fonctionnera pas", rappelle-t-il.

Si dans certains cas, la pertinence de l’implant est indiscutable, il ne faut pas qu’elle devienne un réflexe automatique, s’inquiète le spécialiste. "L’implant dentaire est un des moyens de répondre à la demande des patients, pas une finalité. Jamais un patient ne va aller voir son chirurgien-dentiste pour lui demander des implants. Il lui demande de retrouver une bonne fonction masticatoire ou un sourire parfait."

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.