Monde

Kenya-Soudan du Sud : Le Kenya expulse un représentant du chef rebelle sud-soudanais Riek Machar

Publié par DK News le 04-11-2016, 18h34 | 42
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Le Kenya a expulsé un représentant du chef rebelle Riek Machar vers le Soudan du Sud, ont rapporté hier des medias citant un porte-parole.
"James Gatdet Dak, un porte-parole de l'ancien vice-président, a été arrêté mercredi à son domicile de Nairobi et conduit à l'aéroport d'où il a été expulsé jeudi vers Juba", a assuré un porte-parole des rebelles sud-soudanais, Nyarji Roman, cité par l'AFP.

Riek Machar "a immédiatement contacté les autorités kényanes", a déclaré M. Roman dans un communiqué. "Au cours d'une conversation téléphonique avec le vice-président William Ruto, il a plaidé pour que James Gatdet Dak ne soit pas expulsé vers Juba en raison de profondes inquiétudes pour sa vie".

L'expulsion de James Gatdet Dak a été confirmée par un officiel kényan, cité par la même source.
A Juba, le porte-parole du président Salva Kiir, Ateny Wek Ateny, a confirmé la présence de M. Gatdet au Soudan du Sud, sans fournir plus de détails.

"Je ne souhaite pas commenter cette question", a-t-il dit. Juste avant son arrestation, James Gatdet Dak s'était félicité du "changement de commandement de la force onusienne de la Minuss au Soudan du Sud", en référence au limogeage mardi par l'ONU du général kényan en charge des Casques bleus dans le pays.

Le général Johnson Ondieki a été limogé pour sanctionner l'inaction des Casques bleus lors de violences de juillet à Juba entre troupes gouvernementales et rebelles. Cette décision de l'ONU a rendu furieuses les autorités kényanes.

M. Gatdet a immédiatement été placé en détention à son arrivée à Juba, selon M. Roman.
Une intervention du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) à Nairobi n'a pas permis d'empêcher l'expulsion, selon la même source.

Riek Machar a fui son pays après les combats qui ont opposé du 8 au 11 juillet à Juba ses forces à celles du président Salva Kiir, et se trouve actuellement en Afrique du Sud. Il a appelé à une nouvelle "résistance populaire armée". Sa désignation au poste de vice-président était l'un des points-clés du fragile accord de paix signé en août 2015 avec M. Kiir pour mettre fin à la guerre civile débutée en décembre 2013.

 

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