Monde

Primaires de la droite en France : Alain Juppé continue de surfer

Publié par Cherbal E-M le 06-11-2016, 16h40 | 33
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C’est à croire qu’il est né sous la bonne étoile, les choses se présentent en tout cas sus de bonnes auspices pour Alain Juppé dans sa quête du palais de l’Elysée.
Classée comme journée de la Gentillesse, le 3 novembre a été l’occasion pour le magazine «Psychologies»de réaliser un sondage, « afin de savoir quels prétendants à l'Elysée sont perçus par les Français comme les plus gentils et bienveillants » nous dit le site  www.parismatch.com qui met en titre de son papier : « Alain Juppé, considéré comme le candidat le plus gentil». Un petit «trophée»mais pas des moindres pour le candidat à la primaire de   droite, donné favori par les sondages et qui continue de capitaliser dans la stature du candidat idéal pour les présidentielles de 2017.   

Loin de se contenter d’être «le plus gentil», Juppé marque également le terrain politique où il prend ses marques te ses distances vis à vis de ses challengers,  certes nombreux, mais pas en mesure de lui faire de l’ombre, y compris l’ancien président Nicolas Sarkozy qui rêve d’un retour au palais de l’Elysée  mais qui n’arrive toujours pas à convaincre.

A l’issue du sondage réalisé par ‘Psychologies», entre les 10 et 12 octobre   « sur un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus », explique www.parismatch.com, on apprend que «Nicolas Sarkozy (6/20) finit douzième et dernier du classement général, derrière Marine Le Pen, onzième avec une note de 6,4. »
Pour la seconde confrontation télévisée des sept candidats à la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé accentue sa posture de favori et sort vainqueur sans avoir eu à sortir  de sa stature ni à croiser le fer avec qui que ce soit et encore moins avec Nicolas Sarkozy. En se permettant quelques instants de retard à son arrivée à la salle du Bataclan qui a abrité le débat télévisé, Juppé a marqué son territoire de favori et tenu ainsi à la faire savoir.

Comme à l’accoutumée, les observateurs s’attendaient à un duel musclé entre lui et Sarkozy, lequel  a «bizarrement»rangé ses griffes se permettant même de citer son rival par son prénom comme pour inviter à enterrer les armes. Les relevés de presse n’ont pas manqué en «points faibles»du candidat favori qui se serait «planté»sur de nombreux sujets notamment la question de la femme ou les sujets de sécurité internationale absent de son propos durant cette confrontation télévisée.

En lui rappelant qu’il a déjà eu à débarquer les «jupettes»de son gouvernement, Les journalistes l’ont contraint à aller  sur les projections du futur gouvernement qu’il verrait bien diriger par une femme : « Un gouvernement paritaire peut apporter beaucoup, et je ne dis pas ça pour être à la mode», lance-t-il  dans une «boutade»qui n’a pas manqué de susciter une vive réaction de Nathalie Kosciusko-Morizet, déclarée déjà soutien de Juppé, rêvant à un poste «régalien»et qui rappelle que la femme est une «question de diversité»et non  «de mode».

 Jouant au rassembleur, consensuel, qui ne veut jamais attaquer, Juppé montre tout d même quelque signes de fébrilité, notamment lorsqu’on interroge son âge, 71 ans. Lui qui a toujours fait du mandat unique qu’il promet, un atout de sa communication doit, à son corps défendant, réagir avec calme et lucidité.

Au lieu de cela, il montre des signes d’irritation,  lorsqu’il expédie un sec : «hypothèse d’école, merci de l’avoir posée», en réponse à un journaliste qui lui demandait ce qu’il ferait s’il «avait 60 ans».
Un petit boulevard ouvert pour Sarkozy qui s’y  engouffre, promettant que s’il était élu, et au terme de son mandat, soit à 67 ans, il ne se représenterait plus.

 

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